Que retenir du OFF ? Le premier jour du festival s’est ouvert sur le leitmotiv de « lisibilité », Ferran Adrià a conclu en nous enchantant avec le mot « âme ». On pourrait probablement entre les deux creuser un fossé… D’ailleurs c’est ce qui a semblé un temps. Une partie des chefs invités cuisine, avec talents, des produits de qualité identifiables, comme un retour aux sources après avoir fait leurs preuves. Après avoir voulu courir après les étoiles, la simplicité et l’authenticité reviennent au galop, humblement (ou presque).
D’autres rêvent… et nous emmènent loin, très loin : dans les contrées danoises à la poésie cristalline, dans les lectures victoriennes d’ « Alice aux Pays des Merveilles », et jusque sur la terre espagnole aromatisée aux effluves nipponnes.
Si les premiers nous ont fait saliver, les seconds nous ont littéralement transportés. Derrière une technique maitrisée de toutes parts, les deux rives s’éloignent pour se retrouver tout de même au confluent du partage. Car tous (ou presque) étaient mus par l’envie de donner. Deauville cette année, c’était un peu l’histoire d’ « un homme et une femme ». L’émotion était omniprésente et, à la fin, les yeux se sont embués. Chabadabada… http://www.omnivore.fr/?p=1367