Gabriel Letourneur, alias le Poulpe, accompagne son amie Cheryl à Morsang, petite ville balnéaire de l’ouest de la France ou ses grands-parents reposent, plus exactement reposaient, car leur tombe vient d’être profanée. La police n’a pas l’ombre d’une piste sur les pilleurs du cimetière mais le Poulpe se rend compte très vite que deux des profanateurs ont déjà été assassinés. Pourquoi ces adolescents sans ambition sont-ils devenus des témoins gênants ? [source : Allociné]
Il me semblait que ce film jouissait d’une bonne réputation, c’est en tout cas l’image que j’en avais.
De mon côté c’est une déception pure et dure, donc, car le synopsis ci-dessus est témoin d’un scénario qui est, je trouve, absolument incompréhensible sur la longueur, tellement il est dilué, distendu. Je me suis ennuyée du début à la fin, n’arrivant jamais à me raccrocher à cette intrigue-prétexte.
On me rétorquera que l’intérêt n’est pas là, qu’il se situe dans une ambiance, dans des dialogues, des interprètes… Certes, certains seconds rôles du type « on-ne-connaît-pas-leur-nom-mais-ils-sont-pittoresques» sont assez amusants, mais enfin. Jean-Pierre Darroussin, pourtant toujours excellent, est ici passablement agaçant dans ce rôle mi-cynique mi-neurasthénique ; quant à l’insupportable Clotilde Courau, elle arrive à détourner l’attention en passant la moitié du film à moitié nue. Explication du succès du film ?
En tout cas, beaucoup de détails tape-à-l’œil (utilisation de la musique, en particulier, ainsi que de la plupart des dialogues, sur-écrits) qui font que, évidemment, ce film français sort un peu du tout-venant de la production nationale.
Oui, d’accord, mais enfin ça n’en fait pas un bon film pour autant…