L’utilité de créer le Bugs Bunny n’était autre que de fournir un personnage antagoniste pour le chasseur Porky Pig. En 1938, «Porky’s Hare Hunt» fit donc son apparition en salle, mettant en vedette Porky et Bugs, pour la première fois. L’histoire est en fait un calque évident du film sorti l’année précédente, alors que Daffy était l’antagoniste de Porky dans «Porky’s Duck Hunt»! Mais à cette époque, Bugs était tout blanc, bien plus petit et affichait des traits beaucoup plus «lagomorphes» que ceux que nous lui connaissons aujourd'hui. Son caractère par contre, son esprit futé, sa débrouillardise et l’amusement cinglant avec lequel il prenait plaisir à démolir son adversaire, ressemblaient en tout point au Bugs moderne. Au cours de ces premières années, Bugs Bunny évolua dans différentes directions, mais finit par se présenter, très similaire à ce qu’on connaît de lui aujourd'hui, aux Oscars de 1940, pour le film «Wild Hare». C’est dans ce film d’ailleurs, que Bugs grignota sa première carotte et embrassa Elmer Fudd pour la première fois en prononçant la phrase qui allait devenir culte: «Eh, what’s up Doc?». La seule pièce manquante à l’époque, restait son nom. On faisait référence à son personnage en tant que «Bugs» depuis le tout début, mais ce n’est que dans «Elmer’s Pet Rabbit» sorti en 1941, qu’on l’appela ainsi au grand écran. Bugs a aussi été nominé pour un Oscar, dans «Hiawatha’s Rabbit Hunt» en 1942, mais ce n’est qu’en 1958 qu’il remporta finalement son premier Oscar, pour «Knighty-Knight Bugs». Le dernier film de Bugs sorti en 1964, «False Hare», prouvait qu’en près de 30 ans, Bugs Bunny n’a jamais perdu de sa vivacité. Il continue actuellement d’apparaître à la télévision, non seulement dans des dessins animés, mais aussi dans diverses publicités et autres longs métrages tels que «Space Jam» avec Michael Jordan, «Looney Tunes» et «Looney Tunes, Back in Action» avec Brendan Fraser. En bandes dessinées, Bugs n’a jamais réellement eu la cote; il apparut dans divers bandes dessinées de journaux et d’autres magazines, mais aucune n’est arrivée à bien saisir son personnage; il n’y avait alors aucun artiste ou auteur de renom associé à Bugs. Plus récemment, son personnage de bande dessinée fut ravivé en apparaissant régulièrement dans le mensuel Looney Tunes Comics, quelques fois dans des parutions spéciales qui lui étaient dédiées et une fois même, en tant que vedette aux côtés de Superman. On peut encore aujourd’hui profiter de Bugs à travers diverses émissions de télé et publicités; décidément, Bugs ne semble aucunement vouloir abandonner le vedettariat.
Évolution du personnage de Bugs Bunny au cours des années
1938 - 1939 - 1940 - 1948/aujourd'hui
- 2 râbles de lapin désossés
- 2 c. à table huile
- Sel poivre au goût
- Quelques branches de thym frais
- 1 t. crème 15%
- 10 gousses d’ail coupées en deux
- 2 c. à thé cari (ou au goût)
- 1 c. à table beurre
Saler et poivrer au goût, baisser le feu à à doux, couvrir et laisser cuire doucement pendant une vingtaine de minutes.
Pendant ce temps, dans une casserole, porter à ébullition la crème et les gousses d’ail sur un feu modéré.
Aux premiers bouillons, baisser le feu à doux et laisser frémir pendant 15 minutes.
Passer la crème d’ail au mélangeur-plongeur ou au blender jusqu'à bien lisse et ajouter le cari.
Remettre la crème d’ail au cari sur un feu doux et laisser réduire 10 minutes supplémentaires.
Saler et poivrer au goût la crème d’ail au cari et la verser dans le poêlon sur les râbles de lapin.
Ajouter le beurre et laisser mijoter encore 5 minutes.
Source : iSaveurs! - déclinaison
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