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bon ben ok... tous à poil !

Publié le 09 août 2009 par Pascal Boutreau

Me revoilà... et la playlist aussi (enfin si j'arrive à la régler sans que ça fasse tout bugger comme depuis quelques jours... pour l'instant c'est une lecture aléatoire mais j'essaie de trouver la solution pour "imposer" mon ordre et donc ma musique d'accueil...). Avant de commencer, je veux souhaiter une bonne course à tous les futurs particpants de l'EmbrunMan qui s'élanceront samedi, à Embrun, pour 3,8km de natation, un peu plus de 180 bones de vélo dont l'ascension du Col d'Izoard et un marathon à pied. Mesdames et messieurs, bonne route ! 

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Visiblement, les combis de natation, ça vous a inspiré. L'idée n'était pas de défendre spécialement les combis mais d'essayer de changer la dimension de la réflexion et de se demander si en se plaçant sur une autre échelle de temps et sous un autre angle, la vision de ce qui nous parait comme une évidence (l'interdiction des combis) ne pouvait pas être rectifiée... Bon, apparemment non. On est donc tous d'accord, tout le monde à poil ! Intéressant aussi je trouve le fait de poser la question de la limite de ce qui est tolérable ou pas dans le progrès. En gros, il semble que tout le monde souhaite voir les choses évoluer mais surtout pas trop vite. Reste à savoir à combien de dixièmes ou de centièmes on estime que l'on reste dans le domaine de l'acceptable. C'est un peu comme les sommes des transferts de foot qui peuvent parfois choquer. Là encore, on est en pleine subjectivité. Un transfert à 95 millions d'euros est selon beaucoup "choquant" ou "". Mais le serait-il moins à 50 millions, à 30 millions ou à 10 ? Sur quoi se baser ?  La crise serait-elle moins grave ou cruelle pour certains s'il n'y avait plus de transferts ?

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On commence par le dada avec la très belle victoire de la France dans la Série 2009 de la Coupe des Nations. Quatrièmes vendredi à Dublin, les Bleus s'adjugent le classement général. Une bien bonne nouvelle pour cette sympathique équipe qui a su rester dans son univers et suivre son chemin malgré les remous du début de saison. Merci à Laurent Elias, le sélectionneur et aux cavaliers pour leur disponibilité. Voici le papier paru samedi dans L'Equipe (au passage, une demi page de compte-rendu, presque une demie en présentation, suis pas mécontent surtout par les temps qui courent...)

Ciel
Un ciel à nouveau bleu

En Ligue 2 l’an dernier, la France, quatrième hier à Dublin, remporte la série 2009. Un résultat inespéré mais qui ne doit être qu’une étape.

L’affaire semblait pourtant bien mal engagée, hier à Dublin, lors de la dernière étape de la série Coupe des Nations. Septième d’une première manche très laborieuse, la France voyait alors les Etats-Unis, son principal adversaire pour la victoire finale, caracoler en tête. Les quatre points d’avance au général avant ce concours semblaient alors bien maigres. La longue pause avant la seconde manche fit visiblement beaucoup de bien. « Les gars ont été un peu piqué dans leur amour propre et ont voulu avoir un sursaut d’orgueil, raconte le sélectionneur Laurent Elias. Ils ont montré qu’ils avaient une grosse envie de se battre mais nous étions alors dépendants des autres.»

Deux parcours parfaits de Thimothée Anciaume et de Kevin Staut, pourtant très fiévreux, replaçaient les Tricolores en position d’attente. Jusque-là souverains, les Américaines accumulaient alors les fautes tandis que les Italiens, hors sujet toute la saison et déjà relégués, allaient chercher un incroyable succès pour accueillir leur nouveau capitaine, le Suisse Markus Fuchs. Quatrième ex-aequo avec les Etats-Unis, la France s’offrait donc le succès final sur la saison. Une bien belle surprise pour un promu récompensé par sa régularité (cinq podiums dont deux succès à Rotterdam puis dans le mythique concours d’Aix-la-Chapelle, en Allemagne).

DUBLIN
Attendus par des détracteurs à l’affût dans un milieu du saut d’obstacles souvent enclin à raviver quelques braises toujours incandescentes notamment après le traumatisme de 2007 où la France avait à la fois été reléguée en Division 2 et manqué sa qualification pour les Jeux olympiques, les pilotes et leur staff ont su rester dans leur univers. « Cette réussite est le fruit de l’investissement des cavaliers qui ont su se donner à fond pour ces compétitions par équipes en sacrifiant parfois des bons concours en individuel et des belles opportunités », apprécie le sélectionneur Laurent Elias.

Au-delà de ce succès, le saut d’obstacles tricolore a vécu une saison pleine de promesses. En Ligue promotionnelle (la division 2), la France a accumulé les succès, hier encore à Bratislava (avec Lafouge, Jazédé, Cheronnet et Villain). Début juillet, les Bleus ont également dominé les Jeux Méditerranéens avec l’or par équipes et les quatre premières places du concours individuel (Simon Delestre en or). A titre individuel, les succès de Bost et de Patrice Delaveau dans les Grands Prix cinq étoiles de Cannes et Gijon ont enfin ajouté du crédit aux Bleus. « En début d’année, j’avais demandé à ce que l’on arrête de se lamenter, confie Elias. Nous savions que nous avions des bons chevaux et des bons cavaliers. Alors dans les moments de doute, il faut juste serrer les dents, bosser et être dur avec soi-même pour avancer. »

Reste désormais à s’appuyer sur cette confiance accumulée ces dernières semaines pour concrétiser dans un peu plus de deux semaines à Windsor (25-30 août en Angleterre), à l’occasion des Championnats d’Europe. « Il faut rester vigilant et ne rien négliger, insiste le coach. La première manche de Dublin montre que nous ne sommes jamais à l’abri d’un faux pas. » Les quatre cavaliers présents, hier en Irlande, et déjà victorieux à Aix-la-Chapelle le 2 juillet, seront à nouveau en selle. Ils ont montré depuis trois mois qu’ils savaient garder la tête froide et qu’ils apprenaient vite.

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On passe au ski nautique avec les Championnats du monde qui se sont disputés à Calgary au Canada. Une nouvelle discipline dans mes boutiques qui me plait bien (pas seulement parce que les filles y sont jolies) et qui vallait bien d'écourter un peu les vacances et de se taper quelques nocturnes pour évoquer les performances françaises au Canada. A souligner la médaille d'argent de la jeune Iris Cambray en figures et l'argent de Clémentine Lucine au combiné.

Là encore un grand merci à Patrice Martin, nouveau président de la Fédération, qui a été d'une grande disponibilité et d'une immense gentillesse pour me passer les athlètes à peine sortis de l'eau. En plus d'avoir été un grand champion puisqu'il est rappelons-le le sportif français le plus titré avec notamment 14 titres de champion du monde, a tout compris de la communication et oeuvre de façon magistrale pour sortir son sport de l'anonymat.  Voici donc le recyclage du papier paru dans le journal de dimanche.

Iris
Une Iris argentée

Iris cambray, seize ans, a remporté l'argent mondial des figures hier à Calgary. Victime d'une chute, Clémentine Lucine ; sacrée en 2007, rate le doublé (5e).

Au bord du plan d’eau de Calgary où vient de s’achever la finale des Championnats du monde de figures, le camp tricolore est partagé entre allégresse et retenue. L’une, Iris, est en joie, entourée par son papa venu au Canada encourager sa fille pour ses premiers Mondiaux.

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L’autre, Clémentine (en photo), est elle aussi très entourée. Didier, son père entraîneur de patinage artistique, Patrice Martin, le nouveau président de la Fédération, et tout le camp viennent la réconforter et tenter de lui faire digérer sa grosse déception. Tandis que la jeune Iris Cambray, tout juste seize ans, deuxième, fête sa première médaille mondiale, Clémentine Lucine pleure son titre envolé. Une chute en fin de parcours sur un feed-back-back (saut périlleux arrière avec un 360°) a enterré ses espoirs de conserver le titre acquis il y a deux ans. Une figure à huit cents points qui lui assurait de devancer de cent points la Canadienne Whitney Mcclintock, gagnante du jour. Avec deux petites figures à 90 points en toute fin de séquence, Lucine serait même devenue la première femme à franchir la barre des 9000 points. "C’est rageant, peste-t-elle. Il m’a manqué une vingtaine de centimètres de hauteur. C’est une des plus grosses difficultés pour les femmes, mais je n’avais pas le choix, je devais la tenter. " La pilule a du mal à passer. "Quand tu arrives en vainqueur, tu as envie de repartir en vainqueur, lâche-t-elle. Mais je n’ai jamais aussi bien skié en combiné. Je suis arrivée super prête et je ne changerais rien dans ma préparation si je devais recommencer. Je vais désormais essayer de skier à fond en finale du saut (la nuit dernière) et du slalom (aujourd’hui) et je devrais réussir à conserver au moins la médaille d’argent du combiné."

Iris Cambray est elle aux anges. Championne du monde juniors en janvier dernier au Pérou, la demoiselle, née un 1er avril à Limoges (Haute-Vienne) signe une entrée fracassante chez les "grandes". Interne au Creps de Boulouris (Var), la lycéenne en Première ES à la rentrée prochaine exploite parfaitement son petit gabarit et explose en figures depuis quelques mois. "C’est notre avenir", se félicite Patrice Martin qui met également en exergue la performance de l’Orthézienne Marion Mathieu, sixième, auteur de son meilleur score (8030 points).

Rien ne semble freiner le jeune prodige, déjà deuxième en juillet des Jeux Méditerranéens à Pescara (Italie) derrière sa leader en or. Quelques jours plus tard, lors des Championnats de France juniors, chez elle, à Meuzac (Haute-Vienne), Iris signait avec 8660 points la meilleure performance mondiale juniors, un record détenu depuis trois ans par McLintock, en or hier. Partie hier en huitième position, elle n’a pas semblé impressionnée par l’enjeu. "Je n’étais pas plus stressée que ça car je n’avais rien à perdre, commente tout timidement la nouvelle vice-championne du monde. J’ai skié à fond en me disant qu’on verrait bien à la fin." Et on a vu. Seule la Canadienne, en état de grâce depuis le début de la semaine (elle devrait remporter l’or du combiné), réussit à lui voler la vedette. "Je ne me prends pas la tête et ça explique peut-être ma réussite actuelle, tente d’analyser la Française qui s’entraîne sur les installations du pôle France à Roquebrune-sur-Argens. J’espère juste que ça va durer comme ça le plus longtemps possible." A seize ans, cela promet encore quelques belles journées.

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Et pour finir ces Mondiaux, actu toute chaude de ce dimanche soir, je vous signale qu'Anaïs Amade, charmante demoiselle toulousaine de 28 ans, a elle aussi remporté l'argent sur le slalom. Anaïs est aussi une tête bien pleine puis qu'elle est architecte d'intérieur et doit partager ses années entre six mois de travail (chez L'Oréal) et six mois d'entraînement entre Lacanau, la Nouvelle-Zélande et la Floride (trop dur...). "Je suis très heureuse de cette médaille car je me suis luxée l'épaule il y a deux semaines et les médecins ne voulaient pas que je skie, m'a-t-elle expliqué. Cette médaille montre que j'ai encore quelques belles années devant moi et dans deux ans, j'irai chercher l'or!"  

Bravo aussi à Clémentine Lucine en argent sur le combiné et à Marion Mathieu, en bronze, toujours en combiné. Prochain rendez-vous ski nautique dans une dizaine de jours au Danemark avec les Championnats d'Europe où la France, débarassée du Canada, devrait faire une belle moisson.

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Je finis cette opération recyclage avec un peu d'alpinisme. Préparez-vous à avoir désormais quelques brèves sur cette discipline car j'ai décidé d'y mettre le nez dedans, convaincu d'y trouver plein de belles histoires à raconter. On commence doucement avec la performance d'une Sud-coréenne qui a gravi cette semaine son 13e sommet de 8000m (il y a 14 sommets de 8000 et aucune femme n'a encore réussi la collec complète).

L’alpiniste sud-coréenne Oh Eun-sun (43 ans) est devenue cette semaine la première femme à conquérir 13 des 14 sommets à plus de 8000 m. Trois semaines après la mort de sa compatriote Mi Sun-go sur les pentes de Nanga Parbat (8126 m), son onzième « 8000 » depuis 2006, Oh Eun-sun a gravi, sans bouteille d'oxygène, le Gasherbrum-I (8068 m). Pour devenir la première femme à afficher les quatorze « 8000 » dans le monde, tous situés dans l'Himalaya, il lui reste à conquérir l'Annapurna (8091 m). Son ascension est prévue pour cet automne. Enfoncée dans la neige jusqu’à la poitrine, l'Autrichienne Gerlinde Kaltenbrunner (38 ans) a en revanche échoué à 300m du but dans sa tentative de conquérir le K2 (8611m, deuxième plus haut sommet de la planète). Elle en reste ainsi à douze « 8000 ». Outre le K2, il lui reste à gravir l'Everest (8848 m). En 1986, l’Italien Reinhold Messmer fut le premier à boucler le tour complet. Ils sont aujourd’hui seize à avoir accompli cette prouesse.

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Ironman_logo
C'est reparti pour l'entraînement. Le billet d'avion et l'hôtel étant réservés pour le Challenge de Barcelone (format Ironman) le 4 octobre prochain, il va bien falloir se préparer. Le dos demeure le grand point d'interrogation et la cause de pas mal de doutes. Au retour de La Plagne et de la 6000D, la madame docteur m'a dit que c'était une grosse sciatique... Un peu d'anti inflammatoires et on verra à la rentrée s'il y a lieu de faire davantage. Vu les douleurs persistantes (même quand je nage) quelque chose me dit que je ne vais pas en rester là... Mais bon, on verra ça quand la France reprendra un rythme de vie normal et qu'on pourra trouver à Paris un représentant du monde médical (on peut pas tout avoir et au moins au mois d'août,  l'avantage c'est qu'on est peinard à Paris où il n'y a plus que des touristes).

J'ai donc réattaqué tranquillement la semaine dernière avec deux séances de vélo (90km en vallée et 50km à Longchamp), une de piscine (3200m) et une dernière de course à pied toute tranquille (50')mais en très agréable compagnie. L'idéal serait de pouvoir caser trois séances de vélo cette semaine. Mais c'est une fois de plus mon dos qui décidera.


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