Un typhon est annoncé pour samedi. Le vent souffle mais il arrive réellement sur nous, cela va souffler tellement que personne ne sortira dans la rue. On y est pas encore mais cela me gêne pour filmer en extérieur car son approche amène une lumière terne, de gros nuages, du vent… Donc faut attendre pour filmer les extérieurs d’Okinawa. Le cours commence comme tout les matins de la semaine à 10h00. En voyant mes yeux à moitié ouverts, sensei Oshiro me demande si j’ai bien dormi. « J’ai très bien dormis mais je ne suis pas du matin, enfin mes yeux ». Le cours se passe super bien et sensei Kiyuna et vraiment impressionnant. A 78 ans il bouge toujours avec agilité, vitesse, coordination et puissance. Avant le début du cours il se muscle les jambes avec des haltères du pays. Encore une fois, je m’incline en signe de remerciement et de profond respect.
Le repas est le bien venu après une douche bien méritée. La question que je me pose : ma ceinture va-t-elle séchée durant mon séjour ? Car depuis hier elle n’a pas eu le temps. Réponse prochainement.
Visite du centre ville et son petit centre commercial et ses allées marchandes tout le long de la Kokusai Dori. Les Champs-Élysées d’Okinawa.
Le lendemain je me promène avec mon collègue de chambre, Joachim, à travers tout Naha pour s’informer un peu plus sur la culture du coin. Direction le quartier de la poterie. Une rue remplie de potiers, mais seulement les magasins, avec un travail d’orfèvre et des prix de Chanel. La rue se termine par le musée qui nous présente différentes pièces d’une qualité exceptionnelle. Un joli petit musée.
Toujours pas rassasié de culture nous voilà partis pour trouver le musée d’histoire de la ville. Après 20 minutes de recherche dans le quartier, on finit par comprendre que celui-ci est à l’étage d’un immeuble. Bizarre. Direction 4ème étage. Un accueil toujours aussi agréable. Il y a pas à dire, les Okinawaiens savent recevoir. Première pièce d’environ 40 m2 ave de vieilles photos et peintures, quelques textes, des morceaux de tissus d’époque et l’on va sur la deuxième salle à peine un peu plus grande. Là, 2 kimono d’époque, des représentations de la ville, quelques objets et puis … C’est fini. « Comment ça plus rien ? » On a fait le tour du musée en même pas 15 minutes et l’on a pris notre temps. Un musée pas du tout à la hauteur du passé de cette ville. Celle-ci a était formée en regroupant 3 villages : Shuri, Tomari et Naha. Les karatékas remarqueront que sont sont les lieux de naissance des divers premiers styles : Nah-te, Shuri-te et Tomari-te. Pour info, je séjourne dans un hôtel dans le quartier Tomari, le port.
Allez, direction le parc aux papillonx. Bien sur avec le vent il y en avait aucun… Pour l’anecdote, en revenant et en discutant de ce parc avec Oshiro, celui nous dis qu’il ne savait même pas qu’il existait et que c’était un parc ou il allait régulièrement étant enfant.
On reprend le taxi et direction le temple bouddhiste Gokokuji dans le parc Agahigaoka, au nord, à proximité de la plage. Un temple assez récent mais où j’ai encore une fois ressentis le besoin de me ressourcer, de méditer. Le parc qui l’entoure est vraiment luxuriant et doit être un véritable enchantement au début du printemps. Et du point culminant de ce fameux parc Agahigaoka, une vue splendide sur Okinawa Beach ! Pas plus grand qu’un terrain de foot ! A l’horizon une route nommée Naminoue Seaside Road. Une belle preuve de la sauvegarde des côtes !!! Il faut quand même savoir qu’Okinawa fût totalement détruit lors de la WW2 et que la reconstruction fut massive. En fin de soirée, sensei Oshiro m’annonce qu’on ira rencontrer et moi m’entraîner avec un maître de Shorin-Ryu. Excellent mon reportage avance.
Samedi matin debout à 7h00 en direction d’Okinawa World : un parc à thème. Après une heure de taxi, on arrive finalement à l’entrée. La visite commence par un musée consacrer aux Habu : serpent venimeux et très rependu dans les îles RyuKyu. A la sortie, on nous propose d’acheter des insectes comme animaux de compagnie. Non merci sans façon et puis maintenant je les mange (voir mon voyage en Chine 2008). La grande attraction du parc est la descente dans la caves de Gyokusendo découverte en 1967. Cette cave se prêtant avoir la plus grande concentration et nombre de stalactites d’Asie. Un parcours de 890 mètres en train d’explorer les beautés proposer par mère nature. En suivant une petite usine de souffleur de verre et de poterie puis une dizaine de cabane avec les différents arts et métiers originaires d’Okinawa. Je me croyais à DisneyLand avec tous les magasins de ventes d’objets, de nourriture ou rafraîchissements. Et en plus pour un prix bien japonais : très cher comme par exemple un simple verre de jus de sucre de canne : 470 yen soit 3,75 euros. Une mangue à 6000 (46 euros) ou un fruit du dragon à 8000 (60). Il faut quand même savoir qu’au Japon et à Okinawa les fruits sont excessivement cher par manque de place pour les cultiver. On finit notre excursion par une danse traditionnelle avec chant et tambours. Super agréable mais encore une fois, interdit de filmer ou photographier. « Je ne sais pas ce que je vais pouvoir mettre en avant sur la culture Okinawaïene si je ne peux jamais filmer. Histoire à suivre…
Ah oui, j’allais oublié, le typhon passe juste sous l’île d’Okinawa et va se dirigé vers Taiwan. Donc encore pas mal de vent, des nuages mais pas la tempête.
Prochainement la suite dans un nouvel épisode « en terre martiale » ;-)
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