A Degas, elle a emprunter la volupté, l’art du représenter le mouvement, de Marry Cassat, pastelliste américaine, elle a retenu la précision du tracé, la recherche d’exactitude. De belles influences qu’Anne Lemieux met au service d’une autre de ses passions, l’équitation. Membre de l’American Academy of Equin Art, elle s’approprie les mots du romancier anglais Robert Smith Surtees : « Il n’y a pas de secret plus profond qu’entre un cavalier et son cheval ». C’est peut être ce secret auquel les mots ne suffisent pas qu’elle livre par la peinture. Que ses chevaux soit de bois ou pas, montés ou pas, en mouvement ou pas, ils expriment à chaque fois les passions de la cavalière.
Ainsi, le travail d’Anne Lemieux ne se réduit pas à la seule peinture ou à l’intérêt qu’elle porte aux chevaux. Chaque toile est l’expression d’un partage, d’un élan de sensibilité qu’elle offre au public.
A découvrir à la galerie Art’et Miss du 1er au 31 août.
Camille du Plessix