Une semaine passée dans une soue à cochon se devait de s’achever naturellement par une razzia dans une charcuterie locale. Ma copine Sylvie (qui se reconnaîtra dans le titre), attachée de presse du Cantal (le département, pas le fromage, encore que…), connaît les meilleurs hébergements et les meilleurs producteurs du coin. Elle nous a entraînés chez Mas, où j’ai fait le plein de saucisse sèche, de pâté de porc, de saucisses aux lentilles, de jambon cru et de magrets séchés sous vide. Maintenant que j’ai une grande cave, je vais pouvoir stocker des victuailles… La boutique ne paie pas de mine mais, l’air de rien, Mas a essaimé jusque dans le 15e arrondissement de Paris (c’est Jérôme qui va être content !). Pour ceux que ça intéresserait, ils expédient dans toute la France (tél. : 04 71 46 10 19). Inutile de dire que cette fabuleuse cochonnaille s’accordera à merveille avec nos vins du Val de Loire.
Hier, chez Puech, nous avons goûté une spécialité locale, la faude, une poitrine de veau farcie servie avec une truffade. Ce fut l’occasion de goûter un bon marcillac, produit dans l’Aveyron, après des bulles à la liqueur de châtaigne, autre produit emblématique de ce Cantal méridional.
Photos : La boutique de Mas, au Rouget (Sud Cantal). Paysage de la Châtaigneraie cantalienne.