Sur le web : Grâce à un lecteur, BadJerry, que je remercie chaleureusement, j'ai découvert ce témoignage touchant d'une Américaine qui a échangé des lettres avec le regretté John Hughes.
Alison - c'est son prénom - écrit au cinéaste en 1985, peu après la sortie de Breakfast Club qu'elle avait adoré. En réponse, elle reçoit un courrier tapé à la machine lui indiquant qu'elle est inscrite au fan club officiel du film.
Alison renvoie alors une lettre au cinéaste en lui expliquant qu'elle lui a écrit des choses très personnelles et sincères et qu'en gros, elle n'en a rien à foutre de sa lettre-type envoyée à tout le monde. Et là, John Hughes lui répond et s'excuse. Alison lui demande s'il peut devenir son correspondant (penpal) et... Hughes accepte ! Pendant deux ans, l'ado et le réalisateur vont s'échanger des courriers. Comme deux amis, ils vont évoquer leur vie, leurs soucis, leurs joies.
Gros paquet
Puis John Hughes arrête d'écrire pendant quelques mois, en 1987. Alison envoie alors une lettre à Ned Tanen, le président de Paramount, pour demander des nouvelles du cinéaste ! Quelque temps plus tard, de retour de l'école, elle découvre un énorme paquet contenant des tas de goodies Ferris Bueller avec ce message : "A moi aussi, tu me manques. Ne m'attire plus d'ennuis avec le patron. Sincèrement, John Hughes".
Bien tard, en 1997, le cinéaste lui passe même un long coup de fil. Il lui explique alors qu'il est parti d'Hollywood car il était inquiet pour l'éducation de ses enfants. Il lui dit aussi que ce sont les studios qui ont tué John Candy (avec qui il a tourné Un ticket pour deux et Uncle Buck) en lui mettant trop la pression... Enfin, John lui explique que ses lettres de l'ado lui ont fait beaucoup de bien et que souvent, pour expliquer ses décisions, il disait : "Je fais ça pour Alison". Sympa, non ?
Lisez cette belle histoire sur le blog d'Alison : We'll Know when we get there.
Photo copyright Alyson Byrne Fields
Anderton