"Vendredi 26 juin 2009
Outre le Festival « Jérusalem dans tous ses états », nous devrions participer au Festival de Saint Jean d’Acre, Akko en hébreu, qui aura lieu au même moment. Nous profitons de notre présence à Jérusalem pour faire également un repérage à Akko, après une longue route en voiture de 3 heures, pour aller au nord d’Israël, près de la frontière du Liban. Ce sera un festival de rue traditionnel, le plus important de cette région, qui regroupe 200.000 spectateurs et des troupes de tous les coins du monde. Rencontre chaleureuse avec la responsable de la partie « rue » de ce festival théâtral, Sigalit, et nous en profitons pour visiter cette cité superbe, la ville forte des croisés, construite au Xe siècle, rebâtie par Saladin, lieu d’une défaite de Bonaparte. Les murailles des croisées, leur souterrain, sont les principaux lieux de visite. Mais tous les musées sont fermés, c’est vendredi, le shabbat commence vendredi après midi et tout est fermé jusqu’à samedi soir.La traversée de la campagne et des villes israéliennes, Tel-Aviv, Haïfa, Netanya, fait apparaître la différence incroyable, le fossé entre les territoires palestiniens et le niveau de vie israélien.Retour à Jérusalem, plongée en soirée dans la vieille ville, où les juifs orthodoxes chantent avec ostentation et provocation devant les marchands palestiniens des souks qui ferment boutique, ramassent les poubelles et chargent les marchandises. Un énorme rassemblement d’hommes coiffés de noir, bouclettes et barbes frisées, à la porte de Jaffa, a des allures assez effrayantes.Plus que jamais le monothéisme apparaît comme un terrain d’affrontement et de violence, comparé au polythéisme grec, mésopotamien ou égyptien, image de tolérance, d’intégration des dieux de l’autre, d’accueil de l’étranger. La violence et le sacré.En route vers Akko, nous longeons le mur de Ramallah. Image paradoxale de la terre sainte !"
A suivre !
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Et... pour aider à réfléchir sur le comportement de nos responsables de grandes firmes industrielles :
Derrière les pleurnicheries ministérielles de vacances...
Pour qui sont les profits ?
Les animaux de la Crau ?
photo AFP