Dans un premier temps, 200 machines seront dispersées sur le territoire au cours des 12 prochains mois, avec pour premières cibles les centres commerciaux, les hôpitaux et les hôtels. Booktopia sera chargé de l'exploitation des machines et de leur entretien, et le classement se fera par taille et ordre de prix, incluant des best-sellers récents, mais aussi des ouvrages à prix réduit. Pourquoi pas ?L'idée est bien de donner accès 24/24, 7/7 à des accros du livre, qui soudain, vers 3h42, en pleine insomnie, manifestent une envie pressante de lire. Plus que pressante, c'est la dépendance qui fait effet et impossible d'attendre que son libraire ouvre : il leur FAUT un livre - et ceux de leur bibliothèque ont été consommés des dizaines de fois chacun. Ah, les ravages de la drogue...
Tony Nash, directeur général de Booktopia deviendra donc le dealer en chef de l'Australie, en matière de livres, bien décidé à faire la nique à Amazon, où les Australiens engouffrent chaque année 150 millions $ AUS (88,5 millions €). L'invasion des machines commencera le 15 septembre, mais on ignore quels seront les lieux desservis par ce cartel livresque, tant la chose a été gardée secrète.
Avec une quarantaine d'employés, Booktopia est aujourd'hui le plus important libraire en ligne du pays. Les engins sont fournis par Novel Idea Vending, spécialisé dans les distributeurs, et leur engin dispose d'une capacité de 290 livres.
En France, ce genre de machine n'a pas encore droit de cité, mais on peut toujours compter sur le Distributeur Automatique de Culture, dont un exemplaire se trouve actuellement au Centre d'Information Jeunesse du Val d'Oise.
Jeu de briques
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Pacman
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