Un peu tard me direz-vous pour une mise à jour sur les infamies du général. Quiproquo voulu (et facile, je le reconnais) : je ne parle pas de l’Espagnol, mais d’un Franco italo-américain.
Un Franco qui s’appelle Modigliani lui aussi. Un éminent économiste à en croire mon ami et qui a formulé, il y a longtemps, avec un autre bulbeux appelé Miller (pas Henry, mais Merton), des théorèmes financiers qui, paraît-il, sont célèbres. Du genre « Le coût du capital est indépendant de la structure financière de la firme, c’est-à-dire de la répartition entre l’appel aux capitaux propres et le recours à l’endettement ». Dette ou fonds propre seraient équivalents. Ah bon ! Si vous le dites…
Je ne suis pas économiste et l’ami charitable m’a expliqué des tas de choses sur le sujet. En long, en large et en travers. En travers surtout puisque la plupart de ces choses ont dépassé mes capacités de compréhension fortement handicapées par l’ennui que m’a toujours procuré la matière financière. Je n’ai retenu que le docte commentaire suivant : le duo situait sa démonstration dans un monde que l’État ne distord pas par sa fiscalité et où les banques prêtent avec des taux d’intérêt calés sur l’économie réelle. Cela ne vous rappelle rien ?
Ce Franco Modigliani aurait aussi démontré - belle découverte ! (un Nobel en récompense) – que « La valeur d’une entreprise est indépendante des dividendes distribués » ; autrement dit qu’une augmentation importante des dividendes n’est…