Même s'il n'y a pas lieu de se réjouir outrancieusement de ce recul innatendu, il s'agit tout de même d'un espoir pour l'économie mondiale, toujours suiveuse des Etats-Unis. C'est aussi et surtout un succès pour Barack Obama, 7 mois après son investiture seulement, alors que les sondages le mettent en "difficulté", sa popularité restant tout de même à 53% de bonnes opinions !
Toutefois Barack Obama, par l'intermédiaire de Robert Gibbs, porte-parole de la Maison Blanche, tempère l'optimisme ambiant ( surtout vu sur les marchés financiers mondiaux aujourd'hui ) et craint toujours une poussée dans les prochains mois, pour atteindre le chiffre fatidique de 10% de taux de chômage. En effet près de 15 millions d'emplois détruits en 2 ans, c'est plusieurs années devant nous avant de revenir sur une période soutenue de création d'emploi. Il faut aussi y ajouter les 6 millions de personnes recherchant un emploi, mais non comptabilisées comme chômeurs et 8,8 millions de personnes travaillant à temps partiel contre leur gré...
La crise n'est pas tout à fait terminée malgré ce que l'on veut nous faire croire...