Christophe vous en parlait hier: Ochato a eu l'honneur d'être cité par le prestigieux magazine Time à l'occasion d'un article consacré aux cépages oubliés et à ceux qui s'attachent à les faire revivre.
Pour les non-anglophones, petit retour sur le contenu de l'article.
Ma foi, gardons les pieds sur terre, cette évocation d'Ochato par le prestigieux magazine est bien sûr une fierté, mais pour être honnête, nous n'y sommes pas pour grand chose.
Le mérite en revient aux vignerons de talent et de terroir que nous avons l'honneur de distribuer, et à qui est consacré l'article. Pour notre part, nous n'apparaissons que dans le dernier paragraphe, comme caviste et "impassioned advocate". Dans l'ombre et au service des artistes, un qualificatif qui nous convient tout à fait.
Fierté aussi pour le travail accompli et pour Christophe, le palais d'Ochato, qui parcourt inlassablement le vignoble français pour vous dégotter les vins les plus authentiques ou les plus surprenants. Le magazine le cite ainsi comme un amateur éclairé de cépages oubliés, et notamment à propos d'un de ses favoris, la cuvée "Les Alpes" du Domaine Belluard: "Toute personne un tant soit peu épicurienne et
Mais cessons là l'auto-congratulation, et revenons au principal: le vin, et les hommes qui le font.
L'article du Time se penche sur ces anciens cépages, très rares car jamais replantés aprés la crise du phylloxera, priorité étant donné aux plus résistants et à ceux présentant le meilleur rendement. Phénomène que la standardisation n'aura fait qu'accentuer par la suite.
Et l'article parle surtout de ceux qui tentent de faire revivre ces cépages -presque- perdus.
Sont ainsi cités Henry Marionnet (Domaine de la Charmoise) et sa fameuve cuvée Provignage issue de vignes pré-phylloxériques, ou encore Robert Plageoles, propriétaire du Domaine des Tres Cantou, mais aussi historien du vin, et plus spécialement de Gaillac. Pour ce dernier "nous avons pris l'habitude d'utiliser la même trentaine de cépages qui peuvent être cultivés dans n'importe quelle région viticole du monde". Et de soulever la question: pourquoi se concentrer et se faire concurrence sur ces quelques cépages, alors qu'il en existe des centaines, tombés dans l'oubli, aux potentiels à découvrir.
Robert Plageoles a ainsi replanté de vieux cépages caractéristiques de Gaillac, comme le Fer servadou, le Verdanele, ou l'Ondec, dont il tire son fameux Vin d'Autan.
Et le magazine de conclure de la sorte: "Créer un public pour des vins aussi ésotériques n'est pas chose aisée, d'autant moins quand ces cépages abandonnés, souvent oubliés des autorités de classement, se voient labellisés comme de simples vins de table. Plageoles et compagnie ont ainsi la chance d'avoir en certains cavistes comme Christophe Guitard, fondateur d'Ochato.com, des millitants passionés.
Merci à Henry Marionnet et Robert Plageoles pour leur travail et leur passion!
Retrouvez l'article du Time en intégralité (et en anglais) ici.