Les veilleurs porte merveilleusement bien son titre. Car, en plus de mettre le sommeil et les rêves au cœur de son intrigue, le premier roman de Vincent Message est de ceux à vous faire passer des nuits blanches. Dès la prise en main, le livre vous impose sa propre logique. On tient dans sa main ce pavé inhabituel pour un roman français, encore plus pour un premier texte. On lit les cinq premières pages. Encore deux, puis deux encore… Inutile de lutter : les lectures en cours attendront. Car le livre ne ressemble à rien de ce que la littérature française nous a habitués depuis longtemps.