Partant de là, la firme de Cupertino fait bien de prendre ses précautions, mais pourquoi ne pas installer un outil de vérification des droits, ou quelque chose du genre ? Car si des oeuvres dont les développeurs ne disposaient pas des droits ont été refusées, d'autres, pourtant tout à fait légitimes l'ont également été sur ce simple principe de précaution exacerbée.En outre , ce n'est pas la première fois que l'on se demande à quoi la firme joue avec les ebooks, et si elle ne les a pas pris en grippe.
De même, une application permettant de lire des livres a été rejeté par l'AppStore, sous prétexte qu'elle peut servir à violer le droit d'auteur. Ce serait un peu accuser un couteau de servir à commettre des meurtres, non ? Son concepteur s'est expliqué dans un email, et s'étonne que finalement, iTunes et l'iPod servent également à écouter de la musique, laquelle n'a pas toujours été légalement obtenue : ne faudrait-il alors pas les interdire ? Quant à la présomption d'innocence...
La firme a cependant souhaité répondre au magazine, expliquant que non, pas du tout, on ne refuse pas les ebooks, et qu'au contraire, depuis le 30 juillet, 221 nouvelles applications livres ont été acceptées. En tout, 6000 applications livres existent dans la boutique et c'est sans compter les ouvrages traitant de médecine ou de pédagogie.
Mais en revanche, interdiction de séjour pour le Kama Sutra...