Il était une fois,
Une belle et charmante jeune fille prénommée Aurore.
Par un matin pluvieux , Aurore décida de s'en aller voir la Seine.
Son imper enfilé, elle sautait dans le métro, direction Madeleine.
Là, elle pris le changement direction l'Obélisque et sa pointe d'or.
Elle descendit les quelques marches qui la menèrent au quai,
Le coeur léger, et le pas vif, gaiement, enfin, elle se promenait.
C'est au détour d'un pavé, qu'elle l'entendit pour la première fois.
Son oreille fine ne la trompait pas, c'était bien un crapaud ma foi.
Que fais tu ici mon joli petit crapaud, lui dit elle tout tendrement.
Jamais une aussi jolie jeune fille ne m'avait parlé si gentiment,
Lui répondit il. Elle éclata de rire, et ce son cristallin ravi le crapaud,
qui n'avait jamais rien entendu d'aussi beau.
En regardant sa douce chevelure couleur feu,
Il s'approcha d'Aurore et murmura très sérieusement:
Je suis le plus gentil des princes de ces lieux,
Embrasse moi, et crois en moi, éperduement.
Je ferai de toi, la plus heureuse des femmes, ici et maintenant,
Je te ferai rire, tu seras mon heureuse reine, mon soleil levant,
Je t'offrirai la terre, dans un écrin de satin, riche je suis,
Calin je serai, jamais tu ne regretteras, ce baiser d'aujourd'hui.
Mon cher et tendre crapaud, que tu es drôle et attendrissant.
Mais ici je te laisserai, sans aucun baiser.
Car de ton arrivée, mes parents m'ont prévenue sereinement,
Et de belles paroles, ils m'ont dit que tu m'abreuverais.
Tu as presque réussi je dirai, à atteindre mon coeur si romantique.
Mais de toi cher crapaud, je ne retiendrai que ta langue rapeuse,
Et non tes promesses délicieuses, car avertie j'étais de ce moment épique,
En 2009, il vaut mieux, s'en tenir aux actes qu'aux paroles mielleuses.
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