A la demande particulière donc, voici mon commentaire sur la "fugue" de Richard Bohringer. En fait, je n'en ferai pas vraiment. On sait juste qu'il est malade, assez gravement pour annuler sa présence au Festival d'Avignon il y a quelques semaines. Cette disparition est peut être celle d'un homme malade qui ne sait plus où il en est et qui hésite à se battre contre la maladie.
Maintenant, je préfère me souvenir de l'acteur que j'ai vu sur scène il y a quelques années dans un spectacle intitulé "C'est beau une ville la nuit". C'était un spectacle vraiment étrange et franchement casse-gueule : dans ce one man show, Bohringer accompagné d'un groupe de musicien déclamait des textes poétiques de son cru le tout entre deux anecdotes et/ou questions/réponse improvisées avec le public. Ce n'était pas génial en soi mais l'énergie et la générosité incroyables du bonhomme faisaient tout oublier. On sortait vraiment requiqué à la sortie de la salle.
C'est cette image que je souhaite garder, pas les 3 lignes dans la page faits divers.