« Vous avez dit : "stigmatisation de l'islam" ? ! »

Publié le 06 août 2009 par Raoul Sabas

Le 6 août 2009

Objet :

« Vous avez dit : "stigmatisation de l'islam" ? ! » 

Le Monde

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Mesdames, Messieurs,

Quelle que soit l’exacte réalité du nombre de burqas décomptées en France par un service officiel, je ne peux manquer de réagir à l'article de votre quotidien, publié le 29 dernier sous l'intitulé, La loi et la burqa, et tout particulièrement à la remarque de son auteur parlant d'un éventuel risque de « stigmatisation de l'islam ».

Le petit père Combes a dû se retourner dans sa tombe, et c’est peu de parler des bonds de Spinoza ou de son trop méconnu héritier spirituel, le philosophe juif allemand Constantin Brunner (1862-1937), dont je vous ai maintes fois entretenu en vain, sinon vous ne continueriez pas à colporter les mensonges et les « croyances au miracle » du penser superstitieux dans ses divers modes d’expression, à savoir notamment la superstition religieuse en général, et la superstition musulmane en particulier, car elles n’en sont pas les moindres formes - à en juger, tout au moins, par leur influence sur le devenir du monde dans notre époque dite moderne, qui se plie à leur diktat soi-disant divin !

Ainsi Le Monde, ce leader bienpensant des faiseurs d’opinion d’aujourd’hui, non content de se murer délibérément dans le silence en refusant d’affronter LA Vérité éternelle absolue, comme l’atteste sa lâche fin de non recevoir officielle du 26 janvier 2004 faisant suite à près d’une trentaine de lettres sans réponse, adressée à Jean-Marie Colombani, Edwy Plenel et Ignacio Ramonet, sans oublier une synthèse finale de trente pages, vole-t-il officiellement au secours de la superstition religieuse, mais sans dédaigner pour autant de « collaborer » également avec la superstition idéologique et moraliste.

C’est pourtant seulement sur ces modes d'expression du penser superstitieux que continuent de se fonder toutes les condamnations moralisatrices de l'époque, sans oublier celles du scientisme contemporain tout aussi culpabilisateur dans sa nouvelle « croyance au miracle » de pouvoir instaurer sur la planète un climat « sur mesure » pour l’éternité – DEMAIN, toujours DEMAIN et seulement DEMAIN, à la saint Glinglin, comme il en va de toutes les croyances superstitieuses d'hier, d'aujourd'hui et de demain, mais j’y reviendrai !

Parler de « stigmatisation de l’islam », c’est oublier un peu vite les sornettes du penser superstitieux, en l’occurrence religieux, sur lesquelles vous vous autorisez néanmoins, aujourd'hui comme aux pires époques obscurantistes, à lancer vos anathèmes moralisateurs à la cantonade, fut-ce au mépris de la pensée de Voltaire, et de surcroît dans un Etat qui se glorifie en même temps de sa prétendue laïcité à la française – une soi-disant exception, mais qui n’en recèle pas moins d’innombrables contradictions pratiques ! Pour en donner un exemple tout aussi actuel que l'article incriminé, il me suffit de me référer à l' « aberration intellectuelle et philosophique » du papier publié dans Le Monde par Farhad Khosrokhavar, le 31 dernier, et intitulé, Ce que la loi sur la burqa nous voile, attestant incontestablement que vous servez de tribune à l’islam.

Sans même examiner sur le fond la pertinence du dogme religieux musulman, ce qui suffit à invalider par avance les propos tenus, ce sociologue d’origine iranienne voudrait nous faire croire que le port de la burqa, par ailleurs non prescrit par l’islam sauf démonstration contraire, serait la conséquence logique de notre législation sur le voile, obligeant les fidèles de la superstition musulmane à se radicaliser pour manifester leur foi. Il avance notamment pour cela le départ massif de femmes musulmanes de France vers l’étranger, en particulier vers des pays européens où l’islamisation, avec ses tribunaux islamiques institutionnalisés par exemple, en est à un stade beaucoup plus avancé que le nôtre.

D’abord, qu’il commence à nous fournir des chiffres précis et vérifiables de ces départs en fonction de la seule raison évoquée ; des départs, qui sont par ailleurs largement compensés par les flots continus d’arrivée, légale ou non, de musulmans sur notre territoire, preuve s’il en est que sa critique est tout sauf justifiée – sauf à admettre une importante proportion de masochistes parmi ces nouveaux migrants ! Ensuite, et surtout, qu’il ait le courage intellectuel de confronter les dogmes religieux superstitieux, toutes religions confondues (monothéistes ou non), à la pensée véritablement philosophique de Spinoza pour établir où se situe LA Vérité entre philosophie et religion - sans récuser pour autant à quiconque son droit le plus légitime de penser et d’exprimer librement ses opinions, quelles qu’elles soient. Et ce, contrairement aux pratiques de l’islam et de ceux qui parlent précisément en son nom, ainsi qu’en témoignent l’affaire des caricatures de Mahomet et les accusations d’ « islamophobie », pourtant fondées uniquement sur un penser superstitieux – au secours, Voltaire !

Ainsi, jusqu’à cette confrontation de notre contenu pensé relatif, toutes opinions confondues, à l’Absolu ou Idéal « en soi » - autrement dit DEMAIN ! -, aussi longtemps qu’il n’aura pas été établi, intellectuellement et philosophiquement, que les religions en général, et l’islam en particulier, sont l’expression de LA Vérité absolue, toutes les condamnations moralisatrices en leur nom sont, et seront, nulles et non avenues. A défaut, au regard des siècles et des millénaires à venir, notre époque témoignera de la même « débilité intellectuelle » que les périodes historiques les plus obscurantistes, privilégiant également la Foi sur la Raison, au point d’empoisonner Socrate, de crucifier le Christ, de brûler Giordano Bruno et d’excommunier Spinoza, sans oublier les innombrables victimes anonymes de la Foi.

C’est pourquoi je vous mets même au défi, ainsi que tous les autres faiseurs d’opinion de l’époque (télévision, radio ou Internet), de refaire publiquement le procès de Spinoza sur sa seule pensée philosophique. Il opposerait la « vraie » philosophie à la religion, en mettant face à face les véritables philosophes, les partisans du UN, de l’unicité de l’Absolu, et les « philosopheurs », les détracteurs de Spinoza notamment, à savoir tous ces prétendus penseurs religieux, matérialistes et idéalistes avec leurs « deux » absolus, dont je maintiens qu’il s’agit d’une « impossibilité absolue » par définition, philosophiquement parlant. A défaut, vous manifesteriez, comme aux époques les plus obscurantistes, que vous colportez les mensonges et les « croyances au miracle » du penser superstitieux, qui trompe et manipule l’opinion – vous avez dit « journalistes » ? ! Certes, mais collaborer à un journal ne signifie pas ipso facto « relater LA Vérité » ! ! !

D’ailleurs, à suivre le raisonnement de Farhad Khosrokhavar jusqu’au bout, une loi sur la burqa aurait forcément des conséquences encore pires, même si le pire est aujourd’hui illustré par l’effondrement des Twin Towers au nom d’un penser superstitieux, et c’est pourquoi je profite de l’occasion pour rappeler ce mot de Brunner (1862-1937), ô combien toujours d’actualité : « Ménager la Superstition aujourd’hui, c’est s’exposer demain à des dangers encore plus grands. »

Pour juger de la pertinence de son propos à l’échelle nationale, il suffit de revisiter l’Histoire des trente dernières années, donc avant et après le début de la décennie 80, et de mesurer l’immense progression de l’islam durant cette période, où la France est passée d’une centaine de mosquées à plus de deux mille, mais ce n’est qu’un début. Ce n’est déjà pas mal, toutefois, pour promouvoir ce qui demeure une croyance superstitieuse aux yeux de Spinoza précisément (Cf. lettre LXXVI de sa Correspondance) - sauf à vous-mêmes ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire !

Par ailleurs, un détail de l’article de Farhad Khosrokhavar témoigne que vous n’en êtes pas à une inexactitude près, comme le montre l’amalgame entre burqa et niqab – alors, au juste : 367 femmes porteraient la burqa, au strict sens vestimentaire du terme, mais combien portent le niqab ? Il s’agit, en effet, de deux vêtements différents aux dires de certains musulmans tout au moins, puisque la burqa se singularise par son grillage au niveau des yeux. Mais vous n’en êtes pas non plus à ce « détail » près, dès qu’il s’agit de voler au secours de la superstition musulmane – et peu vous importe, dès lors, le sort des femmes musulmanes au XXIème siècle, puisque, juges et parties, vous le croyez au comble du modernisme des idées, ce que nos plus ou moins lointains descendants ne jugeront pas forcément ainsi !

Assurément l’essentiel pour les femmes musulmanes ne réside pas dans la confusion entre burqa et niqab, et par ailleurs le problème n’est pas seulement qu’un faiseur national d’opinion, tel Le Monde, vole au secours de la superstition religieuse, mais qu’un philosophe ou prétendu tel, Bernard-Henri Lévy en l’occurrence, fasse de même, ainsi que l’attestent ses diverses déclarations publiques autour de l’islam, tantôt qualifié d’islam des Lumières (en octobre 2001 sur RMC Info), tantôt présenté de façon apologétique en prétendant sur Europe 1, à propos de la superstition musulmane et du Coran : « C’est une grande religion, c’est un grand Livre » - et ce, face à Ayaan Hirsi Ali, une musulmane précisément frappée de fatwa au nom de cette prétendue grande religion de paix et de tolérance, paraît-il !

Si notre époque pensait « vraiment » au lieu de « croire », d’imiter et de répéter, sa « débilité intellectuelle », privilégiant la Foi sur la Raison, ne serait plus de mise depuis longtemps. Or les soi-disant « élites » de l’époque, tous milieux confondus [Médias, politiciens, intelligentsia (prétendus intellectuels ou pseudo-philosophes), et associations moralisatrices à sens unique], se liguent dans une conspiration du silence pour refuser obstinément de confronter leurs points de vue relatifs partisans à LA Vérité éternelle absolue, qui ne manquerait pas de les renvoyer à leurs études.

En effet, un soi-disant philosophe qui fait l’apologie de la religion, quelle qu’elle soit, c’est tout sauf un philosophe, c’est un « philosopheur », et il a tout à apprendre de la philosophie, hormis l’Histoire de ses vrais et « faux » serviteurs, qu’il semble incapable de distinguer – sinon, c’est une « escroquerie intellectuelle » manifeste visant à tromper et à manipuler sciemment l’opinion, mais que ne ferait-on pas pour soutenir la religion, lorsqu’elle peut être aussi le ciment d’un peuple ! ! !

Sans reprendre l’intégralité de l’argumentation dénonçant la Superstition dans ses divers modes d’expression, car je tiens à votre disposition la totalité de la correspondance antérieure, je me borne à rappeler que le penser superstitieux se manifeste par l’ « absolutisation fictive du relatif ». Ce tour de passe-passe, intellectuellement malhonnête, consiste à présenter comme absolu, comme réalité ou Vérité absolue, le contenu seulement relatif pensé dans et sur (à propos de) notre monde. C’est précisément le cas de la religion, toutes les religions sans exception (monothéistes ou non), avec son « dualisme des absolus », Dieu et le monde, alors que cette coexistence est absolument impossible pour des raisons que je ne rappelle pas ici – mais il n’est interdit à personne, à commencer par Bernard-Henri Lévy et vous-mêmes, de démontrer le contraire !

Pour vous y aider éventuellement, je tiens à votre disposition ma lettre du 8 mars dernier à Régis Debray, intitulée « Sacré : le vrai et le faux ! »,  ainsi que celle du 11 avril à France Culture, qui avait pour objet « Dieu, le Coran et l’obscurantisme sur France Culture ». Vous aurez donc ainsi tout loisir de démontrer la fausseté de mes propos dénonçant, arguments philosophiques à l’appui, la religion en général, et l’islam en particulier. Après quoi, au vu de la marche actuelle du monde, il vous restera à établir que la superstition musulmane est véritablement la religion de paix et de tolérance qu’elle affiche, ce contre quoi je m’inscris en faux, mais vous êtes suffisamment informés pour que je n’ai pas besoin de détailler les conflits interethniques et interreligieux dans lesquels l’islam est aujourd’hui impliqué au service de sa volonté hégémonique expansionniste.

Par ailleurs, outre le fondement superstitieux commun à toute religion, il ne faudrait pas oublier non plus les pratiques spécifiques à l’islam, et qui vont précisément à l’encontre des prescriptions du catéchisme universel en matière de liberté et d’égalité, fussent-elles seulement relatives. Il en va ainsi de la charia, institutionnalisant la situation inégalitaire de la femme, de la fatwa, atteinte incontestable à la liberté d’expression par la menace physique, du djihad témoignant que l’islam est tout sauf une religion de paix et de tolérance, tel qu’illustré par le combat fratricide entre chiites et sunnites, des mariages forcés, a fortiori ceux d’enfants d’une dizaine d’années, voire moins, de la pendaisons d’homosexuels, de la lapidation de femmes, des châtiments corporels d’un autre âge (flagellation et amputation des mains, par exemple) etc. - même si vous vous gardez bien de le claironner sur la place publique, vous ne pouvez pas l’ignorer !

Et vous voudriez qu’il soit interdit, voire sanctionné en Justice, de dénoncer ces pratiques au prétexte de « stigmatiser l’islam », parce que vous les cautionnez implicitement sous l’accusation d’ « islamophobie » ? Sauf à vous de démontrer la fausseté de ce qui précède, tant sur le plan religieux que sur les pratiques toujours actuelles de l’islam, Le Monde donnera à nos descendants des siècles et des millénaires à venir une piètre opinion de la pensée française au XXIe siècle, fut-elle partagée par la quasi-totalité des soi-disant « élites » de l’époque.

Hélas, il n’en va pas autrement de toutes vos condamnations moralisatrices fondées sur les différents modes d’expression du penser superstitieux, toujours uniquement en raison de l’ « absolutisation du relatif ». Ainsi, en matière de moralisme [Morale et condamnations des Autres au nom de LA Morale : LAQUELLE ? !], notre époque est même plus obscurantiste que toutes celles qui l’ont précédée, puisqu’elle se permet de juger moralement un passé révolu de plusieurs décennies, voire de plusieurs siècles, avec notre pensée droit-de-l’hommiste d’aujourd’hui, et cet anachronisme fait culpabiliser nos concitoyens qui n’en peuvent mais, alors que les faits reprochés, comme il en va de esclavage par exemple, se perpétuent dans les pays d’origine de nos donneurs de leçons de morale, par ailleurs pas plus « irréprochables » que quiconque.

Et comme déjà dit et redit, pour faire culpabiliser les Autres et leur donner des leçons de morale, il faudrait commencer par être soi-même « irréprochable ».Or il n’y a pas, et il n’y aura jamais d’individus ni de groupes d’individus, « TOUS » critères d’appartenance confondus, réellement « IRRÉPROCHABLES ». Face à l’Idéal, en effet, chacun est forcément coupable, coupable de crime de lèse-Idéal !

Toutefois, je ne reprends pas l’intégralité de l’argumentation antérieure en la matière, mais vous pouvez bien penser que j’ai déjà tout dit et établi dans une trentaine de lettres et une synthèse d’une trentaine de pages, sinon je suis tout disposé à recommencer, et déjà à répondre à vos éventuelles objections. Ainsi, à propos de la superstition moraliste, je me borne à rappeler qu’elle se fonde uniquement sur trois fictions qui constituent une imposture planétaire, une escroquerie intellectuelle universelle, témoignant de la « débilité intellectuelle » de l’époque, dans la mesure où il n’y a ni Bien ni Mal absolus, ainsi que suffit à l’établir brièvement ce mot de Spinoza :

« Nous ne désirons pas une chose parce qu’elle est bonne (absolument bonne,  ou bonne « en soi »), c’est parce que nous la désirons que nous la jugeons bonne. »

Il n’existe pas davantage deux catégories d’humains par nature, les bons et les méchants,  les « vertueux » et les « salauds », aujourd’hui les racistes et les antiracistes - cette fable a déjà été dénoncée sans ambiguïté, voici bientôt deux mille ans, par l’un des grands diseurs universels de LA Vérité éternelle absolue. Il y a seulement des individus égoïstes - TOUS sans aucune exception, même vous les donneurs de leçons aux Autres ! -, capables du pire et du meilleur, au gré des circonstances et de l’intensité de leurs désirs (cf. Spinoza), ou des intérêts individuels et collectifs dans leurs affaires d’amour, d’argent et d’ego.

La troisième fiction du moralisme, à savoir l’illusion d’un prétendu « libre arbitre », en vertu duquel il suffirait de vouloir pour pouvoir, est par ailleurs censée conduire chacun à agir bien, moralement parlant, en toutes circonstances évidemment - y compris en cas de danger de mort, comme vient de le confirmer le tout récent incident aérien de la compagnie Vueling, où le sauve-qui-peut était précisément général, ce que chaque égoïste, à commencer par moi, peut fort bien comprendre, puisque notre égoïsme ne consiste en rien d’autre que de conserver notre existence, à vivre le plus longtemps et le mieux possible en nous gratifiant autant que faire se peut dans nos affaires d’amour, d’argent, de gloire ou honneur-vanité  ! ! !

Ainsi, sur la base de ce prétendu Bien absolu, auquel chacun serait censé parvenir, à la seule condition de le vouloir très fort, notre monde ne pourrait que devenir parfait, ou idéal - à terme, certes, et donc toujours DEMAIN ! Si vous n’aviez pas des œillères, ou plutôt des intérêts de toutes sortes à satisfaire, vous auriez admis depuis longtemps que ce prétendu libre arbitre n’a aucune réalité. Or cette fausse croyance est très profitable, non seulement d’un point de vue moral pour les censeurs, mais également sur le plan idéologique pour les « politiques ».

De la sorte, ceux qui promettent de décrocher la lune, voire le soleil, et sont censés y parvenir, comme il en va de l’ « ordre juste » promis par la dernière candidate socialiste, deviennent ipso facto les « vertueux » d’aujourd’hui, alors qu’ils mentent et trompent délibérément l’opinion – sauf à Ségolène Royal, évidemment,  de démontrer le contraire en réfutant sur ce point, et sur d’autres, ma synthèse d’une trentaine de pages, adressée le 4 avril 2007 en envoi recommandé avec accusé de réception, dont seul le récépissé postal est en ma possession !

Il n’en va pas autrement, d’ailleurs, du slogan de campagne qui a si bien réussi au candidat Obama, puisque son « Yes, we can », n’est qu’une resucée de notre bonne vieille « méthode Coué » à la française. Il ne faut donc pas s’étonner des premiers couacs ici et là, en Iran par exemple, comme il y en aura beaucoup d’autres durant les années à venir, sans m’appesantir davantage sur le fond pour démontrer que le devenir du monde en général, et celui de chacun en particulier, ne dépend pas de notre seule volonté soi-disant libre,  mais de ce que Spinoza appelle la « nécessité »

Pour conclure, je pense avoir établi, une fois de plus, les mensonges et les « croyances au miracle » du penser superstitieux, que vous continuez à colporter. Toutefois, si j’en juge par votre refus officiel de janvier 2004, et malgré ma lettre du 11 février 2007 ayant pour objet, J’ACCUSE : « Assez de mensonges et de manipulation ! », je risque d’attendre encore longtemps votre argumentation contraire. Ceci ne m’a pas empêché jusqu’ici, ainsi que cette lettre en témoigne, de poursuivre mon combat solitaire contre toutes les formes de la Superstition, auxquelles vous prêtez votre concours actif. – et de surcroît sciemment, désormais !

Votre seule chance est que la conspiration du silence, illustrée par la quasi-totalité des soi-disant « élites » de l’époque, dénoncées dans le texte annexé, Mensonges et lâcheté des élites, fasse bloc contre LA Vérité, car elle est trop dérangeante, individuellement ou collectivement,  pour leurs intérêts de toutes sortes, et c’est pourquoi elle fait l’unanimité contre elle - mais il ne vous est pas interdit de démontrer le contraire ! D’ici-là vous persévérerez dans vos condamnations moralisatrices partisanes, allant même jusqu’à faire l’amalgame entre critique d’idées et attaques personnelles, ce qui est une supercherie, même si les juifs Spinoza et le Christ ont payé le prix fort pour leur amour de LA Vérité.

Dans l’attente de vos éventuelles objections, intellectuellement et philosophiquement étayées,  qui ne devront pas manquer de tenir compte des documents annexés, je vous remercie de votre attention et vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, mes salutations distinguées.

Annexe :I - Lettre du 13 mai 2009 à France Culture

             II - Lettre du 1er juillet 2009 à Daniel Cohn-Bendit

             III – Texte, Mensonges et lâcheté des élites