Nous sommes tout juste en aout. Paris s'est vidé d'une partie de sa moelle (ni épinière ni osseuse*). Pour ceux qui - comme moi - ont la chance de travailler à Paname en cette saison, vous aurez pu constater que les publicités fleurant bon la rentrée font leur apparition dans les galeries de métro et de RER. Et ailleurs. Même l'association Solidarité laïque s'y met. Et cela me ramène tout droit au web.
Mercredi, 20h45. J'arrive dans ma station de RER A préférée. Une affiche 4X3 attire mon regard sur le quai d'en face. Normal, elle est pourvue d'un adresse web. Mes yeux ne laissent pas passer un "www" sans que mon cerveau en soit informé... Je saisi mon Gphone et capture cet instant. Il s'agit d'une affiche pour une campagne de Solidarité laïque pour donner aux enfants les plus pauvres les moyens d'aller à l'école (en l'occurence, ceux du Burkina Faso). Noble cause. Surtout pour moi qui suis convaincu que l'éducation est sans doute la seule vraie réponse à nombre de fléaux...
De retour à la maison - à peine eu le temps de faire un petit bisou à madame qui m'attend avec impatience - je saute sur mon PC portable pour googliser "un cahier un crayon". Et me voilà sur le "Le blog de Un cahier un crayon".
Déception.
Même si l'on se retrouve dans un univers graphique cohérent avec l'affiche, j'avoue qu'on a beaucoup de mal à dégager le "message essentiel" et savoir ce qu'on attend de nous (le call to action)... Trop de liens, trop de types de police de caractères, trop de "clignotants". En outre, le bouton "Faire un don" mène - à l'heure où j'écris ce billet - à une page d'identification ???
Dommage pour ceux qui - comme moi - ne connaissent pas vraiment Solidarité laïque. L'arrivée (landing) sur ce blog n'est vraiment pas à la hauteur, me semble-t-il. Question de budget et/ou de temps ? Pourquoi ne pas se limiter à une page dédiée sur le site mère, telle que celle-ci ?
Rappelons-nous qu'il faut faire des choses simples. Toujours.
> uncahier-uncrayon.org
*on en reparlera plus tard...