… et elle y a côtoyé les plus grands, Kisling, Foujita, Man Ray, Desnos ou Jean Cocteau. Elle fut leur modèle, leur muse, leur maîtresse. Elle était gaie (alors que son enfance la prédestinait à une existence terne d’enfant bâtard). Mais après le succès, la chute.
Le nom de Kiki de Montparnasse reste associé pour moi à une chanson de Juliette, Rimes féminines, dans laquelle elle fait la liste des femmes en lesquelles elle souhaiterait être réincarnée, si d’aventure elle pouvait choisir. La liste est longue, certains noms me sont restés inconnus, mais je me souviens très bien que c’est un peu grâce à Juliette que j’ai lu Lou Andréas-Salomé ou Anaïs Nin. Elle fait rimer Maria Callas et Kiki de Montparnasse, bien que leurs répertoires aient été pour le moins différents…