Il faudrait que certains proprietaires de chevaux de L'europe de l'est en prenne de la graine
Car la maltraitance affligée relève des tribunaux ,envers certaines communautés ,ne sachant pas traiter ni les chevaux,ni leurs enfants comme des êtres humains,
et on n 'est pas obliger de quitter l'Europe pour voir cela,ça se passe chez nous!
MONT KRUG (Bosnie-Herzégovine), 5 août 2009 (AFP) - La lutte d'amoureux des chevaux pour sauver les tarpans de Bosnie
Une centaine de chevaux sauvages broutent paisiblement sur un plateau montagneux de Bosnie. Le silence n'est brisé que par leurs hennissements: une image à couper le souffle, un phénomène rarissime en Europe que des enthousiastes tentent de préserver.
"Chocolat est un des étalons les plus forts. Il gagne toujours ses combats et n'a jamais perdu une de ses juments ou de ses poulains", explique en connaisseur Mario Jozic, un des protecteurs de ces tarpans.
"Mais il est très méfiant à l'égard des humains", note cet ingénieur d'une quarantaine d'années, en tendant du pain sec en direction du troupeau.
Certains chevaux s'approchent prudemment pour découvrir le visage familier de l'homme qui consacre son temps et son argent à leur survie.
Environ 200 chevaux sauvages au total peuplent ce plateau situé à 10 km de Livno, dans le sud de la Bosnie, à plus de 1.300 mètres d'altitude.
L'origine de ces tarpans remonte aux années 1970, lorsque des villageois de la région les avaient remplacés par des machines agricoles avant de les relâcher dans la nature.
Alors que M. Jozic raconte avec passion l'histoire du troupeau, Chocolat s'approche d'un groupe de femelles la tête baissée à ras le sol, comme s'il voulait donner un ordre.
Les juments se rangent rapidement sur le côté. Leur robes sont de couleur brune, châtain, grise, noire ou blanche; leurs crinières et queues ébouriffées n'ont jamais été brossées.
"C'est ainsi qu'il commande. Un autre groupe s'est trop approché, alors il a écarté ses femelles", explique Mario Jozic.
Pour Velija Katica, un responsable de la Faculté de médecine vétérinaire de Sarajevo, la survie de ces chevaux "dans un climat très rude en hiver et sans soins vétérinaires est un phénomène rare".
"Ils ont développé des instincts de survie que les chevaux domestiques ne possèdent pas", explique-t-il.
Sur le plateau de Krug la vue est à couper le souffle.
"L'intérêt touristique pourrait être énorme. Mais les autorités locales doivent définir le statut de ces chevaux afin de mieux les protéger", fait valoir Slava Kukic, responsable de l'office touristique de Livno.
Des dizaines de ces chevaux sauvages sont tués chaque année par des villageois pour nourrir leurs chiens.
"Nous les trouvons parfois avec les postérieurs découpés. C'est terrible, mais on ne peut pas les surveiller tout le temps", déplore M. Jozic.
"Si on pouvait embaucher deux ou trois gardes forestiers ils décourageraient ces chasseurs sadiques, bien plus ravageurs que les loups qui s'attaquent aux chevaux vieux et malades", dit-il.
Protéger ces animaux ne semble pas être une priorité dans ce pays qui ne s'est toujours pas remis des séquelles de la guerre dévastatrice des années 1990 et qui, pour empirer la réalité, est durement touché par la crise économique mondiale.
"Nous allons prendre des mesures. Ces animaux doivent être protégés", promet sans trop de conviction un représentant officiel de la municipalité de Livno, Nediljko Rimac.
Un groupe d'amoureux de la nature a lancé un site internet www.divljikonji.org pour défendre la cause de ces chevaux, et a fait signer une pétition en ligne appelant à l'adoption d'une loi pour les protéger.
Aujourd'hui, beaucoup de villageois veulent voir ces chevaux disparaître car ils détruisent leurs pâturages tandis que d'autres assurent être les propriétaires sur des dizaines d'entre eux.
"Il semble qu'ils appartiennent à la fois à tout le monde et à personne", résume Slava Kukic.
Sauver les tarpans de Bosnie