L'activité régulière peut réduire chez la femme le risque global de cancer.
A cette constatation les chercheurs pensent avoir trouvée une condition indispensable :
Il est impératif de bien dormir !
Selon la recherche, le manque de sommeil annule les bénéfices de l'exercice physique.
Pour avancer cette hypothèse, les auteurs ont suivi pendant dix ans près de 6000 femmes âgées d'au moins 18 ans et sans antécédent de cancer.
Les chercheurs analysaient leur niveau d'activité physique et leur temps de sommeil.
Les femmes les plus sportives ont présenté le risque le moins élevé de développer un cancer, quel qu'il soit.
Toutefois, les bénéfices ont été encore plus importants parmi les femmes qui dormaient au minimum sept heures par nuit en moyenne.
Les chercheurs pensent que les effets de l'activité physique sur des facteurs incluant les niveaux d'hormones, la fonction immunitaire et le poids corporel jouent un rôle important dans la prévention du cancer.
Ils veulent poursuivre leurs travaux pour étudier cette interaction entre le sommeil et l'exercice afin de mieux comprendre leurs rôles dans la prévention du cancer.
Source - Pharma N°39