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Comme vous le savez déjà tous, Michael Jackson est mort d’un arrêt cardiaque probablement du à une surdose de médicaments.
Vous êtes, comme je l’imagine, déjà submergé d’informations à son sujet voilà pourquoi je ne m’attarderais pas plus sur le « King de la Pop ».
Ce qui m’intéresse et fait le sujet de cet article c’est l’importance que prennent les réseaux sociaux dans la diffusion d’informations. Souvent accusé de faire de la désinformation les réseaux sociaux ont montré pour cet événement une rapidité de réaction exemplaire et énorme.
Au cours de la nuit on dénombrait plus de 1000 tweets à la minute pour annoncer le décès. On estime ce nombre à plus de centaines de milliers pendant la nuit.
Tout cela se déroulait sans que les médias « traditionnels » ne révèlent l’information. Ce n’est qu’aux alentours de 23h que les médias français commençaient à diffuser à ce sujet.
Aujourd’hui vous pouvez jeter un œil aux tweets et différentes informations publiées sur Facebook, le résultat est étonnant : je parierais qu’au moins un tiers de vos amis ont parlé de la mort de Michael Jackson ! En moins de 24h la page consacrée à sa mort sur Facebook compte près de 100 000 membres.
On accuse souvent et à juste titre la véracité des informations diffusées sur les réseaux sociaux. Cet événement démontre néanmoins leur puissance (cf. Twitter au sujet des élections en Iran).
Cela justifie encore une fois la nécessité de prendre en compte ces outils sociaux tendant à délivrer une masse d’informations de plus en plus importante. Même s’il serait présomptueux de prévoir une disparition des canaux d’informations classiques, il est clair que les réseaux sociaux représentent le principal canal d’information de certaines populations. Les plus jeunes (15-25 ans) sont très peu réceptifs voir pas aux médias traditionnels.
On peut légitimement se demander qui détient le pouvoir de l’information ?
Les médias traditionnels tendent à ne devenir que de simples vecteurs d’informations et non plus une source. La réelle information (et parfois malheureusement désinformation et c’est là qu’est le risque) vient des médias sociaux et donc des individus eux mêmes.
En allant un peu plus loin on peut se demander si les journalistes eux mêmes n’utilisent pas les réseaux sociaux comme source d’informations… Cela pourrait expliquer la naissance des revues dont le contenu est loin d’être travailler (ce que l’on appelle communément des canards)… Personnellement quitte à lire des informations fausses je préfère privilégier Internet… Qui a le mérite d’être gratuit !
Dernière question qui mérite réflexion : la réelle information n’aurait-elle pas tendance à résider dans la désinformation ?
facebook, michael jackson, réseaux sociaux, twitter