Pour un cleptomane compulsif, prendre dans sa main l’objet convoité produit dans le cerveau un effet similaire à une dose de cocaïne.
Certains psychiatres prescrivent pour cette raison de la naltrexone, un médicament connu pour combattre les problèmes de dépendance aux drogues, mais son efficacité face à cette «clientèle» n’avait jamais été testée.
Pour la première fois, les résultats d’une étude —à petite échelle: seulement 25 cleptomanes— viennent d’être publiés, et vont dans le sens du médicament: les deux tiers de ceux qui avaient reçu le médicament, et non le placebo, étaient en «rémission» après huit semaines (source: Biological Psychiatry).