L’accès au off, critère d’influence en ligne

Citoyens !

Ambiguïté de notre monde liquide, soit disant ouvert et “transparent”, le plus on s’estime / extime, le plus on a besoin de protéger son réseau off.

Prenons une équation rapide : ce qui est rare est cher, et a donc de la valeur pour le marché. Quand je dis “a de la valeur”, on peut le résumer arbitrairement à “est recherché sur Google”. Et dans notre monde ouvert, ce qui a paradoxalement “plus de valeur” peut être :

• le partage d’une expérience auquel j’assiste en off car invité ou légitime là où je suis
• le traitement de données colossales afin d’en extraire une synthèse (données en ligne, mais aussi dans des archives privées/fermées) - ce qui implique d’ailleurs d’être identifié par les émetteurs d’infos…
• une animation de communauté, la capacité à nouer des liens, à présenter, à être une forme de carrefour relationnel entre personnes qui trouvent de la valeur à vous répondre

Et dans ce monde-là, je me dis que le rôle du journaliste n’a jamais été aussi clé. Parce qu’il est payé à traiter de l’information, parce qu’il est peut-être le seul citoyen hors réseau à pouvoir être légitime quand invité / sollicité sur un événement d’un réseau. Et parce qu’on le veuille ou non, il est regardé, écouté, amplifié ou critiqué.

L’accès aux ressources off n’a jamais été donc aussi important.

Pour résumer, une citation de VQ “le off, c’est ma plus-value”.

C’était bien sûr court, en vrac, et absolument incomplet !