Apple auraît cherché à étouffer une affaire d’iPod qui a explosé au Royaume-Uni.
Selon une enquête du Times, un habitant de Liverpool (Ken Stanborough) a acheté le mois dernier un iPod Touch dans un magasin de la chaine de distribution Argos. Un cadeau à sa fille Ellie âgée de onze ans.
Mais “l’expérience utilisateur” a mal tourné. “L’iPod Touch a fait un sifflement”, témoigne Ken Stanborough. “L’engin devenait de plus en plus chaud dans la main et je pouvais voir de la vapeur.”
Du coup, il a balancé l’appareil hors de son domicile. “Dans les trente secondes suivantes, il y a eu un bruit d’explosion [un "pop" dans la version originale de l'article en anglais, équivalent d'un petit boum en français ?, ndlr], un gros nuage de fumée et l’appareil a décollé de trois mètres”.
Ken Stanborough a adressé une réclamation à l’enseigne commerciale et à Apple, exigeant un remboursement du baladeur numérique parti en fumée.
En guise de réponse, le client auraît reçu une lettre d’Apple lui proposant une compensation financière en échange de son silence sur cette affaire explosive.
Mais la “marque à la pomme” précise qu’en cas de non-respect de la confidentialité, elle serait susceptible d’engager une procédure judiciaire.
Cette manoeuvre pour camoufler l’information a déplu à Ken Stanborough qui a refusé de signer l’arrangement.
“Nous n’avons pas demandé de dédommagements mais simplement que l’on soit remboursé”, déclare le client au Times.
Le journal britannique fait un lien entre ce fait divers et un rapport de la Consumer Product Safety Commission (CPSC) aux Etats-Unis qui s’est intéressé à des cas similaires d’iPod qui brûlaient.
Le document fédéral suggère que ce sont les batteries lithium-ion des iPod qui seraient la source de ces anomalies. Apple ou Argos ont refusé d’émettre des commentaires à ce sujet.
Publié sur La Rédaction