Eric Besson, la petite frappe de la sarkozie...

Publié le 04 août 2009 par Marc Vasseur
Ça se passe en France mais Eric Besson, le zélé ministre de l'Intérieur, dira sans doute que c'est faux... comme à son habitude.

Nous sommes en 200, non en des temps plus obscures pourtant  :

Selon la Cimade, une fillette de quatre ans et ses deux parents, présents en France depuis plusieurs années, sont retenus depuis le 30 juillet au CRA de Marseille et peuvent être reconduits "d'un jour à l'autre" vers les Philippines.

Un père libéré, pas sa famille... Une autre famille, avec un enfant âgé de huit ans, est maintenue depuis fin juillet au CRA de Metz, selon l'association, qui affirme que son renvoi vers l'Albanie est "imminent".

Une mère et sa fille de deux ans ont quant à elles été placées au CRA de Toulouse et sont susceptibles d'être renvoyées au Togo, alors que le père a été libéré par une décision de justice, relève encore la Cimade, seule association habilitée à assister les étrangers en rétention administrative dans l'attente de l'exécution d'un marché public octroyant cette mission à six associations. (source Nouvel Observateur)

Le plus désolant dans cette affaire, outre qu'Eric Besson est une petite frappe dont le parcours politique ne connait plus de limite, c'est que  la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) recommande d'inclure dans la législation l'interdiction absolue de placer des mineurs dans un local de rétention administrative.

Au fait Jean Daniel, contrairement à ce que vous écrivez "C'est pourquoi, pour ma part, j'ai vu la gauche vivre et survivre dans les mots et dans les principes que le sarkozysme lui a volés."... Sarkozy n'a rien volé ;  c'est vous et une partie de cette gauche qui êtes dupes... et ne vous en déplaise... vous participez à creuser le tombeau de toute idée d'un humanisme progressiste.

Enfin, l'Autre avec son malaise peut s'enorgueullir d'une hausse de 12 points de sa popularité, il faut néamoins noter qu'elle est moins rapide que l'augmentation de la dette, du chômage... ou du cynisme...