La récente campagne législative nous montre que la représentation féminine au sein des institutions françaises pose problème[1]. Si la proportion de femme aux postes à responsabilité en politique est parmi les plus faibles d’Europe, qu’en est-il dans nos entreprises ?
L’exemple du secteur bancaire est à cet égard assez éclairant.
La banque est un secteur fortement féminisé et ce constat ne fait que se confirmer au fil du temps. Selon une étude publiée en décembre 2006 par l’Observatoire Paritaire des Métiers de la Banque[2], 55% des salariés du secteur sont des femmes et cette proportion est en hausse constante depuis les années 1990.
Néanmoins, si les femmes sont largement majoritaires, elles ne le sont pas à tous les niveaux hiérarchiques. En effet, le monde de la banque présente une surreprésentation féminine dans les fonctions administratives (secrétariat, guichet…) alors qu’à l’inverse, à peine plus d’un cadre sur trois est une femme. Pour contrer ce déséquilibre, les banques de l’AFB (Association Française des Banques) ont signé avec les partenaires sociaux un « accord relatif à l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes dans la banque » fixant un objectif de 40% de femmes dans le collège des cadres d’ici à 2010.
Le point noir reste les conseils d’administration et les comités de direction qui sont encore très largement masculins. Cependant, un changement sensible dans les banques d’investissement et une pyramide des âges fortement favorable aux femmes peuvent augurer d’une évolution positive dans ce domaine sous quelques années.
Ce reportage, présenté sur i>télé dans le cadre du programme « I-nnovation », présente l’évolution de la parité chez les cadres du secteur bancaire.
Voir ce reportage vidéo sur les témoignages des groupes Société Générale et BNP PARIBAS diffusé sur I>Télé (Groupe Canal+)
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