Nous l'avions envisagé : derrière un Kindle, impossible de savoir ce que vous lisez. De même, à l'abri de la coque d'un iPhone, personne ne vous verra télécharger un ebook dont le thème serait l'un ou l'autre des deux avancés par Peter Smith.
Cependant, il serait bon de trouver des chiffres pour appuyer ces exemples, donnés de façon péremptoire. On se souviendra sans peine de la maison d'édition Losse Id aux États-Unis qui avait connu une réelle explosion dans le secteur, et plus particulièrement celui de l'érotique-fantastique, avec un chiffre d'affaires qui faisait rêver.
Or, dans tous les cas, l'avantage du Kindle est de proposer un outil qui fournit de quoi être tranquille, sans avoir à se cacher de ce que l'on peut lire, ni crainte d'être regardé de travers parce que l'on prend le temps de déguster quelques pages coquines...
Et l'on comprend aisément que cette littérature soit plébiscitée à travers les réseaux de vente numériques : qui a déjà, ouvertement et à une heure de grosse fréquentation, parcouru le rayon littérature érotique d'une main nonchalante, pour s'acheter un volume avec sur la couverture une blonde pulpeuse - ou une rousse, une brune, ce que vous voudrez - au regard plus aguicheur qu'une ... euh... pardon... je m'égare...