Le monopole d'un service unique
Mais pour autant, personne ne souhaite que Google jouisse d'un monopole dans ce domaine pas plus qu'il ne puisse faire la loi et arbitrairement décider des tarifs qui seront proposés aux établissements publics. « En l'absence de concurrence sur ces services proposés, le règlement pourrait compromettre les valeurs de base de la bibliothèque, telles que l'équité dans l'accès aux informations, le respect de la vie privée et la liberté intellectuelle », ajoutent-elles.
Toujours taper dans les orphelines
Le problème s'élargit lorsque l'on prend en compte la faculté de vente de Google, vis-à-vis des livres numériques, et tout particulièrement des oeuvres orphelines. Ces dernières sont encore logiquement sous droit, mais on ignore à qui les reverser : la plus-value pour Google qui les posséderait en exclusivité serait alors démentielle. Et les profits suivraient en conséquence.
Pour Google, l'action, c'est avant tout celle de la conservation, et on ne regarde pas l'argent comme une fin en soi. Que l'on dit en tout cas. Dès lors, une alternative pourrait être trouvée en soumettant ces ouvrages - encore faut-il commencer par les recenser - à une autre réglementation que ceux tombés dans le domaine public.
Un point qui ne manque pas d'inquiéter encore et encore les différentes parties, autres que Google...