Mardi 4 août paraîtra aux Etats-Unis le nouveau roman de Thomas Pynchon, Inherent vice (dont nous vous parlions ici). Les grandes librairies se préparent à ouvrir dès ce lundi minuit, afin que les lecteurs impatients puissent se procurer le livre au plus tôt. Certains annoncent même une “nuit Pynchon”, au cours de laquelle se succéderont interventions de professionnels et témoignages de fans.
Ce dispositif, digne d’un nouveau Harry Potter, est à la hauteur de l’événement. Car Inherent vice est annoncé comme un ouvrage à part dans la carrière de l’auteur de V.. Car il paraît moins de trois ans après Contre-jour, là où chacun de ses autres ouvrages est séparé d’une dizaine d’années du précédent. Plus habitué aux textes de 1000 pages minimum, Pynchon se contente ici de 384 petites pages pour conduire un récit. Inherent vice serait donc l’un des romans les plus accessibles de son auteur. La preuve ? Quinze jours avant sa sortie, le livre était déjà dans le Top 15 des préventes sur les grandes boutiques Internet.
Roman noir situé dans le Los Angeles de 1970, Inherent vice entraîne son lecteur dans une visite très personnelle du L.A. pynchonien. Il y a quelques jours, le magazine Wired publiait une carte montrant comment les lieux servant de décor au livre, voire à d’autres ouvrages de l’auteur, en disent long sur le parcours d’un homme qui garde farouchement le secret autour de sa vie (rappelons qu’il n’existe qu’une poignée de photos de lui, datant toutes d’il y a plusieurs dizaines d’années). Nous avons traduit et adapté ce travail, pour les lecteurs français pas forcément versés dans la géographie de la cité des anges et la culture américaine. Bonne visite !
Afficher Inherent vice : la carte de Los Angeles
vue par Thomas Pynchon sur une carte plus grande