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Par Celinouchka

Un retour aux sources.
Aux pulsions primaires de l'Homme.
Aux pulsions qui le rendent si humain.
Aux pulsions que l'on cherche à fuir, pour être Homme, pour être différent des animaux.
Aux pulsions qui nous caractérisent, pourtant, qui font notre différence, qui font nos différences.
Le temps file, instable, pourquoi voulions-nous l'enfermer dans des boitiers de montres ?
Comme un cri, il s'exprime, comme un souffle de vent, il s'enfuit, nous grimace au visage et rit de notre bêtise.
Courir, courir, après le temps, le temps perdu, le temps que l'on ne retrouvera jamais, que l'on perd en voulant rattraper.
Courir, courir, comme une ronde sans fin, comme un stress continu, comme une pulsion qui nous envahit.
Pas le temps, pas le temps de rêver, pas le temps de vivre, juste le temps de souffrir, en voulant vivre.
Souffrance si inutile, car éphémère; ce qui caractérise la vie est plus grand, plus noble.
Solitude, elle me disait, solitude, mais noble, cela est resté, et cela se frôle.
Solitude de l'unité, solitude de la différence, solitude de la noblesse d'âme.
Tous ces mots envoyés dans la nuit, comme des lettres à la poste, éphémères, durables, finalement.
Deux poids deux mesures, beaucoup plus que deux, ils se comptent par centaines, par milliers, ils ne se comptent même pas.
Joie et tristesse, envie et désespoir, calme et plénitude, silence et mouvement.
Aux pulsions de l'âme
A l'amour
Et à l'espoir