Barack Obama, vous connaissez. Selon de nombreux journalistes américains, ce n’est pas un président, c’est une rock star. Certes, les temps sont un peu plus difficiles sur le plan intérieur pour le champion démocrate. Sa cote de popularité est retombée autour de 50%. Les statistiques économiques viennent quelques motifs de satisfaction à l’hôte de la Maison blanche.
La fin de la récession est proche, aux Etats-Unis, semble-t-il. L’occasion pour Barack Obama de souligner dans son allocution hebdomadaire qu’une reprise ne sera supportée que par un surcroît d’esprit d’innovation.
« L’innovation a toujours été essentielle pour notre prospérité dans le passé. L’innovation sera essentielle pour notre prospérité future »
Pour le président américain, l’innovation se trouve dans le for intérieur de chacun. Ce n’est pas qu’une question de blouse blanche ou d’expériences scientifiques savantes. L’innovation s’éveille en chaque entrepreneur. Elle résulte aussi de la capacité de regarder les choses avec un regard frais, débarasser de trop de préconceptions et de préjugés.
« Nous devons mettre en place des politiques qui émulent le potentiel de chaque individu de générer quelque chose de nouveau. D’allumer l’étincelle de créativité et d’ingénuité à l’origine de tout ce que nous avons réalisé »
Ce point de vue du président américain abonde dans le sens suivant : de nos jours, pour l’économie d’un pays comme dans l’intimité des entreprises, le constat est le même: l’innovation jaillit d’abord de la créativité et de l’engagement des personnes individuelles. Pour s’inscrire dans un nouvel élan de croissance, il est vital de mettre en place les conditions pour que ce potentiel individuel puisse s’exprimer. Et favoriser ainsi un environnement adéquat afin de traduire les idées en réalisations.
Le discours tenu par Barack Obama pourrait (devrait?) être aujourd’hui celui que les patrons d’entreprise adressent à leurs employés. A condition, bien entendu, de se débarrasser de toute once de paternalisme. Faire confiance, plutôt.