Sauf que vu de près plusieurs choses invalident cette hypothèse. D'abord, la taille du marché qui ne vaut pas la peine de mettre en place une cyberlibrairie. Et l'on ne fait pas assez d'argent avec la vente d'ebooks pour le moment. Pourtant, une place prise parmi les premiers assurerait une installation plus simple et un pari pour l'avenir...
Oui, mais non : si l'on trouve des applications, des vidéos, de la musique pour les appareils de la marque, c'est avant tout pour encourager à la vente des produits, et parce que l'on a déjà atteint le seuil de rentabilité du matériel.
En outre, on trouve déjà des fournisseurs d'ebooks sous forme d'applications, et l'intérêt pour Apple d'y mettre de l'ordre ou de s'y implanter reste minime. Et surtout, quand on verse à la firme 30 % du prix de son application vendue sur l'AppStore, cela génère des revenus à Apple, qui ne ferait probablement pas les mêmes marges avec des livres numériques ainsi vendus : pas assez de recettes avec ces ventes, voilà un autre argument de taille.
Pourtant, on a bien entendu que les éditeurs étaient en contact avec la firme, et qu'ils se montraient plutôt satisfaits de ce que la prochaine tablette allait offrir d'alternative au Kindle. Cela signifierait plutôt qu'Apple prodiguera ses conseils aux maisons, plutôt que de se lancer sur le secteur ? Intéressant. Intéressant...