une vie dans la maison
Une vie dans la maison
Les grincements sinistres de mon imagination ŕ moins que ce ne soit tout simplement la réalité venue hanter mes nuits de cauchemars horribles , je sens une présence dans la pičce, pas hostile mais toujours lŕ.
La maison gémit, pleure et se plaint , fait grincer les marches, bouger la chaise, mon fantôme vient de s’asseoir et observe mon sommeil agité ; le bruit des os qui s’entrechoquent légčrement
assourdi par les lambeaux de chair en putréfaction ,un sourire édenté sur un visage parcheminé , deux yeux pręts ŕ sortir de leurs orbites, il ne peut rester en place et tourne dans la pičce comme une âme en peine.
Je sens sa présence quand sur mon lit son corps décharné vient se coucher et prendre quelque repos,
son souffle contre ma bouche exhale une odeur fétide, il soulčve le drap pour voir ma virilité, lointain souvenir pour lui.
De ce corps décharné, point d’émoi que des regrets, fantôme je te
ressemblerai ne sois pas pressé !
Soudain, te voilŕ pris de hauts de cœur et tu vomis sur moi une bouillie verdâtre …
Je me réveille en sueur, Faut que j’arręte le gros rouge moi !!