Le Collectif des familles des victimes de l'attentat de Karachi en mai 2002 a un site. Il permet de relayer leurs inquiétudes, d'informer des progressions de l'enquête, de pousser des cris d'alarme.
Ces derniers jours, l'association lance une pétition, que je vous invite à signer.
Cette affaire est bizarre. Elle traîne depuis longtemps. On soupçonne des commissions occultes en faveur d'une certaine campagne électorale française. On nous a promis la levée du secret défense... pour septembre. Le Monarque a refusé de revoir les familles depuis les révélations récentes.
Cette affaire est bizarre.
"NON AU MEPRIS DU CHEF DE L’ETAT A L’EGARD DES FAMILLES DES VICTIMES DE L’ATTENTAT DE KARACHI !Pour signer la pétition, rendez-vous ici.&alt;=rss
En Avril 2008, l’ensemble des familles de victimes de l’attentat du 8 Mai 2002 à Karachi était reçu, par Le Président Nicolas SARKOZY alors qu’une instruction était en cours au Tribunal de Grande Instance de Paris depuis plusieurs années. Il s’était alors engagé à nous informer des avancées de l’enquête et à nous recevoir chaque année pour nous assurer de la volonté de l’Etat français que toute la vérité et la lumière soient faites sur cet acte criminel odieux.
A la suite des révélations parues dans plusieurs grands quotidiens nationaux courant décembre 2008, nous avons souhaité être à nouveau reçu par le Président de la République à l’Elysée comme il s’y était engagé.
Le 20 Janvier 2009, Le Chef de l’Etat nous fit savoir de manière stupéfiante, par l’un de ses plus proches conseillers, qu’il ne pouvait faire droit à cette demande puisqu’« en application du principe constitutionnel de séparation des pouvoirs, le chef de l’Etat ne peut intervenir dans le cours d’une procédure judiciaire ».
C’est à se demander si ces mêmes principes n’étaient pas présents à l’esprit du Chef de l’Etat lorsqu’il nous avait reçus en Avril 2008. Face à notre incompréhension, nous avons réitéré notre demande d’être reçu par le Chef de l’Etat le 8 mai 2009, cette requête est restée sans réponse à ce jour et pour cause….
En effet, le 18 Juin 2009, lors de notre rencontre à Cherbourg avec les Juges d’Instruction en charge de l’information, ceux-ci nous informaient notamment du fait que le mobile de l’attentat pouvait être lié à l’arrêt du versement de commissions du fait de l’existence de rétrocommissions illicites en relation avec la vente de sous-marins au Pakistan. Cette décision de ne plus honorer la parole de la France ayant été prise sous la Présidence de Monsieur Jacques Chirac.
Le lendemain, soit le 19 Juin 2009, Le Président Nicolas Sarkozy déclarait en réponse à une question d’un journaliste de l’AFP : « C’est ridicule […] C’est grotesque […] Qui peut croire à une fable pareille ? ».
Nous demandons instamment au Chef de l’Etat de tenir ses engagements à notre égard et de nous recevoir afin qu’il réitère la volonté solennelle de l’Etat français que rien ne viendra s’opposer à la recherche de la vérité et que le crime de nos proches ne restera pas impuni. Soutenez nous en signant la pétition."