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Après mon article d'hier sur les poissons, ou plus exactement, sur l'un d'entre eux : la blennie cabot, nous
voici revenu aujour'hui aux animaux marins... bizarres : les ascidies.
J'ai déjà eu l'occasion de parler des ascidies. Lors d'un article consacré aux clavelines ainsi que dans un
article consacré aux différences entre les ascidies et les éponges.
Je remets le couvert sur le sujet ce soir grâce à la photo ci-dessous, prise récemment, sur laquelle on peut observer deux espèces d'ascidies : des ascidies varioleuses (en
rouge) et des botrylles étoilés (en vert).
Des botrylles étoilés avec des ascidies varioleuses
Je ne vais pas revenir sur la définition d'une ascidie (dont les ascidies varioleuses sont des illustrations... académiques). Celle-ci se trouve déjà dans les deux articles cités en
début de page.
Je me contenterai seulement de rappeler que les ascidies sont des animaux considérés, par les biologistes, comme les plus évolué des intertébrés.
Gros plan de botrylles étoilés
L'objectif de cet article est de dire quelques mots sur les botrylles étoilés.
Petit avertissement cependant. Je pense ce sont bien des botrylles que j'ai photographié. J'en suis quasiment sûr. Mais, pour être tout à fait honnête, j'ai un - léger (léger, très léger, très très léger...) - doute. Mais bon, je vas faire comme si.
Les botrylles vivent en colonie (comme bon nombre d'ascidies d'ailleurs) de couleur très variable ; Verte ici.
Chaque colonie est constituée d'individus clonés à partir d'un individu initial. Ce qui explique notamment qu'une colonie soit, du point de vue de la couleur, parfaitement homogène.
Enfin, chaque colonie forme une espèce de masse encroûtante molle fixée sur une roche ou une algue par exemple.
Les individus sont regroupés en ensembles de 3 à 12 zoïdes disposés autour d'un siphon commun.
Si j'ai bien tout compris, ce siphon commun est le siphon cloacal ; C'est à dire le siphon exhalant par lequel l'ascidie expulse l'eau qu'elle a d'abord ingérée puis filtrée pour se
nourrir.
Cette eau entre, dans un premier temps, par le sihon inhalant de chaque individu : les petits trous qu'on arrive à distinguer sur les auréoles vertes claires.
Je terminerais enfin en disant que les botrylles étoilés sont une espèce assez commune qui se rencontre à faible profondeur.