Temps des vacances...
Un débat de plumes
Une plume des plus engagés que d’aucuns pensaient jusque là peut-être inébranlables, découragé par l’état de délabrement et des maux de la terre d’où il vient, en arrive à faire une proposition des plus inattendues, soi disant pour sauver son iwdi.
Alors des plumes se dressèrent dignes, solides, très solides, inflexibles, pertinentes, cruelles, méprisantes, fortes, soupçonneuses pour faire ravaler à la manière d’un buvard à la plume défaillante, son encre.
Comment cette plume avait-elle osé leur sommer de danser sur les plaies ouvertes de celui qui les a enfantés !
La plume serait-elle atteinte de démence ? Cest à espérer.. Car si même les plumes qui n’ont ni soif, ni faim, ne résistent plus…
A la place de la plume désespérée, écoutons plutôt en ce 1er août le chant d’espoir du boolumbal, oiseau de bonne augure des rivages du Fuuta.
Ce chant, Doro B.Boly l’exprime ainsi :
« Sur ces élections je retiens une victoire de nos concepts. Plus personne ne conteste la légitimité d'un candidat negro africain.
En politique si tu gagnes la bataille des concepts, donc du discours légitimant tes revendications, tu as gagne la partie.
Partout c'est ainsi que cela commence.
Le monopole des moyens de l'état devient (et il l'est avec le rôle des militaires) une forme de barbarie car la civilisation c'est le verbe et surtout le verbe. Il est le commencement de tout depuis l'époque biblique. Au commencement était le verbe disait Jean dans la bible.
Je me souviens de cet oiseau de bon augure sur les tamariniers du fleuve. Étonnant ils n'ont pas fait signe depuis des décennies et ce fut le début des souffrances du Fuuta.
PS : Et Malick Dia dont le groupe porte le nom de BOOLUMBAL vous invite à l’écouter ICI.
Des petits mots