Éditeur : LivreDePoche
1ère édition : 2006
Nb de pages : 704
Lu : juillet 2009
Ma note :
Résumé
Tout a commencé avec la découverte, par l’ethnologue Franklin Adamov, d’une statue en Amazonie. Puis, la rencontre inoubliable avec Malhorne, l’horreur de sa disparition, le retour d’llis et la révélation d’Anasdahala, la reine sumérienne aux deux visages. Éternels, ils perpétuent le souvenir d’un secret enfoui depuis près de quarante mille ans : l’Aratta, le pouvoir des eaux du monde, la matière des songes. Un trésor inestimable dont ils ont oublié jusqu’aux origines.
À présent, Franklin et ses compagnons n’ont jamais été aussi proches de l’ultime vérité. Mais un homme veille. Un meurtrier sanguinaire qui n’a pas intérêt à ce que l’Aratta soit révélée à la multitude. Franklin Adamov devra alors faire des choix : fuir ou se battre, tuer et peut-être même mourir…
Mon avis
Ouuuuh ! Quand je pense que les amateurs d’un certain Bernard W. (dont je fais modérément partie même sans avoir fini sa saga) s’extasient devant ses histoires de dieux ça me défrise ! Ils n’ont pas dû lire Malhorne, c’est impossible ! Les deux œuvres sont totalement différentes mais je ne peux pas m’empêcher de faire un parallèle concernant les thèmes récurrents de la création, de dieux (ou son absence) etc.
Malhorne est énorme…
C’est un foisonnement de personnages, d’époques, d’aventures hors normes, de dimensions et de mondes insoupçonnés.
L’imagination de Camut frise le délire. Un délire maîtrisé au service de la réflexion. Nous retrouvons les thèmes centraux de la saga, l’Homme et ses choix, la destinée, la religion, la création, d’où venons-nous et où allons-nous ?. Le tout traité à un rythme trépidant, du début à la fin. Néanmoins je me suis souvent dit au cours de ma lecture, « oh c’est un peu gros ça !« , car à moins d’être happé voire hypnotisé par le récit on ne peut pas passer à côté de quelques grosses ficelles. Pourtant l’intrigue est si tarabiscotée et dense que ces grosses ficelles deviennent inévitables. Le côté fantastique et le côté SF permettent une certaine facilité, souvent nécessaire pour l’histoire retombe sur ses pattes. Je ne suis généralement pas folle de cet aspect deus ex machina à répétition en littérature, d’ailleurs c’est pour cela que le fantasy bourrée de magie ne m’attire pas, de même que le space opera (pour ne citer qu’eux). En l’occurrence, avec Malhorne ça passe plutôt bien, une fois qu’on est immergé dans cet univers. Car le champ des possibles s’étire tout au long des quatre volumes, pour finir sur une apothéose.
La fin ne m’a pas emballée totalement, elle m’a paru quand même un peu cucul, heureusement l’épilogue apporte une petite pierre de plus et termine la saga idéalement.
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Une sacrée belle tétralogie donc, à condition de se laisser entraîner dans les mondes imaginés par Camut, car le propos de fond largement vaut le coup.
- Malhorne, tome 1 : Le Trait d’union des mondes
- Malhorne, tome 2 : Les eaux d’Aratta
- malhorne, tome 3 : Anasdahala
- Malhorne, tome 4 : La matière des songes