Majestueux fleuve qui suit son cours, la passerelle du collège, élégance discrète pour les piétons flâneurs, les monts croix-roussiens qui dessinent une dentelle monumentale sur le ciel lumineux… Tout cela à portée du regard, sans gène de masses humaines qui se bousculent sur le trajet d’un Sud à envahir.
Un Journal comme un inexorable compteur en marche. L’arrêter serait comme mourir prématurément. L’engagement dans la voie diariste emprisonne l’expression pour l’orienter vers ses
J’aurais le style abscons ? Pas grave. Mon imagination je la concentre sur le fabuleux trésor linguistique à disposition. C’est là que doit se dépasser l’auteur, et non dans l’élaboration de faits enchevêtrés qu’une réalité suffit à fournir.
N’ayant aucun impératif financier à être lu, je n’ai pour critère que mon seul plaisir expressif. Livré en pâture numérique via des blogs, chaque lecteur du hasard pourra en faire sa charpie, son exutoire critique, à l’aune de mon je m’en foutisme à l’égard de mes congénères. Match nul, mais des instants jubilatoires pour l’écriture. Les fosses insondables de l’Après importent finalement bien peu. (Ecrit le 3 juillet 2009)