Mais c’est Google, grand maître des univers virtuels, qui a immédiatement fait la différence grâce à son applicationGoogle Moon construite sur le modèle de Google Earth.
En quelques clics, Google Moon permet de se téléporter sur la Lune, de zoomer sur les six sites d’alunissage des missions Apollo, d’analyser les cartes géologiques et topographiques… Pour ceux qui préfèrent ne pas toucher aux commandes, il suffit de suivre deux guides de haute volée, Jack Schmitt, géologue d’Apollo 17, ou le célèbre Buzz Aldrin, le deuxième homme à avoir mis le pied sur la Lune. Grâce à lui, explorer ce véritable atlas interactif de notre satellite s’avère nettement plus simple que d’apprendre le moonwalk, danse rendue célèbre par feu Michael Jackson.
Fort malicieusement, Google s’est gardé de trop rappeler qu’une bonne partie de Google Moon existait depuis quatre ans. L’application avait été lancée avec des images de la Nasa pour fêter les 36 ans du premier pas de Neil Armstrong. Mais le succès était resté d’estime. Cette fois, l’implication d’Aldrin, véritable héros aux Etats-Unis, présent à la conférence de presse de lancement, a fait la différence. Il a créé le « buzz » sur le net, comme on dit dans la blogsphère. L’homme avait le prénom de circonstance. Cette fois, Google a vraiment décroché la Lune. Plus de 1,4 million d’internautes ont déjà visionné la vidéo de présentation de Google Moon.
PAR CHRISTOPHE DORÉ. LE FIGARO