Coupables d'etre malades

Publié le 27 juillet 2009 par Asclepios

La médecine officielle ne reconnaît pas les intoxications chroniques. En France, seule l'intoxication aiguë est reconnue, analysée, et soignée par les Centres antipoison.

Nous, les intoxiqués chroniques, sommes mis à l'écart des "malades officiels". Nous n'avons aucune reconnaissance de nos symptômes, ni par le corps médical, ni par le reste de la société (politique comprise). Cela a des conséquences dramatiques sur nos vies :

- Nous sommes traités comme "adeptes de sectes". Sans preuve, et en sachant pertinemment que ce mot est connoté extrêmement négativement. Cela permet de nous discréditer.

- Nous avons peur d'en parler autour de nous, peur du jugement des autres, qui n'ont aucune information à ce sujet, autre que l'information officielle (l'argument bien commode de la secte).

- Nous avons peur du rejet de nos amis, et même parfois de nos familles. Car accepter que nous sommes intoxiqués chroniques implique une remise en question (du mode de vie, des idées, etc.) que beaucoup ne veulent pas assumer.

- Nous nous sentons finalement coupables, et parfois nous doutons de nous-mêmes. La perte de confiance en soi, quand on est seul contre (presque) tous, arrive très vite!

- Nous sommes obligés de nous soignés comme des clandestins, dans l'anonymat. Les médecins français qui ont le courage de soigner des intoxiqués chroniques sont en permanence sous tension.

Pour la médecine, pour les politiques, nous sommes coupables d'être malades !

La situation est inversée par rapport à la réalité. Car, si nous sommes malades, c'est qu'il y a eu contact avec des éléments polluants. Et ces pollutions ne sont pas arrivées par hasard dans notre corps. Les coupables, ce sont ceux qui les y ont mis :

- Les dentistes peu scrupuleux, qui ont posé des amalgames dangereux dans nos bouches
- Les industriels motivés par l'appât du gain, qui ont rejeté des polluants dans l'atmosphère
- Les laboratoires pharmaceutiques, peu regardants sur les substances contenues dans les vaccins (les conservateurs au méthylmercure par exemple)
- Et tous les autres, la liste est bien trop longue...

N'inversons pas les rôles : nous sommes les malades, ce sont les coupables !