“Trois jours de paix et de musique. Des centaines d'hectares à parcourir. Promène-toi pendant trois jours sans voir de gratte-ciel ou un feu rouge. Fais voler un cerf-volant. Fais-toi bronzer. Cuisine toi-même tes repas et respire l'air pur.”
C'est en tout cas ce que promettaient les organisateurs du festival de Woodstock dans un message publicitaire.
En fait, rien ne se passa comme prévu. D'abord, le rassemblement à lieu à 50 km de Woodstock, à Bethel (à cause du refus des habitants. Ensuite, les prévisions de fréquentation (50 000 personnes) furent très rapidement dépassées puisque se furent 500 000 personnes qui assistèrent aux concerts. Dans ces conditions, on ne s'étonnera guère que l'organisation du festival soit rapidement dépassée. Les sanitaires sont très vite insuffisants, les routes embouteillées, la nourriture prévue insuffisante et les services de secours inefficaces… Pour ne rien arranger, des trombes d'eau s'abattent sur le site le transformant en un gisgansteque bourbier. Bien vite, les barrières délimitant la zone du festival sont arrachées, ce qui rend de facto l'entrée gratuite.
A l'issue des trois jours de concerts, le site ne reseemble à une sorte de gigantesque décharge à ciel ouvert. Mais entre temps se sont succédés une trentaine d'artistes dont certains s'illustrent particulièrement à Woodstock.
Pour en savoir plus sur ce festival (et ceux de Monterrey et Altamont), voici plusieurs articles sur Lire-Ecouter-Voir ou L'Histgeobox:
* Monterrey et l'apogée du rock psychédélique (1967)
* Woodstock (1969) : Première partie, Deuxième partie
* Altamont : la fête est finie (1969)
* Hippies et Summer of Love.
Jeu de briques
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Pacman
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