A l’origine, on l’aura compris, l’utilisation de ces balles traçantes qui auraient été à l’origine de l’incendie autour de Marseille.
Pourtant l’homme est « un sous-officier d’une très grande expérience opérationnelle. Il est titulaire de la médaille militaire et de deux citations pour faits de guerre. Il a par ailleurs reçu une médaille pour acte de courage et de dévouement décernée par monsieur le préfet de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, préfet des Bouches du Rhône, en septembre 2007, pour avoir sauvé une personne victime d’un accident de circulation » et il a, apprend-t-on, a démontré son courage récemment en Afghanistan.
Cela ne le met pas à l'abri de l'erreur. Alors certes, l’homme aurait commis une négligence et n’aurait pas respecté les consignes de ne pas user de balles traçantes en été.
Mais si ces consignes existent, peut-être l’armurerie de l’unité aurait pu simplement les appliquer à son niveau, peut-être l'officier ayant autorisé ou commandé l'exercice aurait-il pu en valider la prise en compte ?
Sur ce dossier comme sur d’autres affaires, le bouc émissaire ne cache-t-il pas d’autres manquements. Le sac à dos est peut-être lourd à porter pour un seul homme. Le larguage a commencé...