Le Plan stratégique 2009-2013 d’Hydro-Québec révèle notamment un écart significatif entre les prévisions de la production et celle de la demande en électricité de 8,5 TWh (août 2008) ce qui correspond à environ à près de 5 % de la production totale en surplus. La crise économique actuelle et l’adoption structurelle à la fin des énergies fossiles vers 2030 signifient que les modes de production vont aller de plus en plus vers l’éfficacité énergétique. Dans ce contexte, pourquoi Hydro-Québec s’obstine-t-elle à reconstruire Gentilly — la seule centrale nucléaire au Qubec? Le nucléaire est dangereux et coûte très cher : un minimum de 1,8 milliard (sous-estimé)! Le gouvernement de l’Ontario a tout récemment refusé les estimations pour la reconstruction des centrales nucléaires, les coûts ayant passé de 6 à 26 milliards! Gentilly pourrait coûter bien plus de 1,8 milliards de $! Cependant, imaginez ce qu’on pourrait faire avec 1,8 milliard de $ (même aux coûts sous-estimés)! Un exemple? Installer des panneaux solaires thermiques sur environ 300 000 maisons au Québec et répartir ainsi mieux les investissements dans toutes les régions du Québec! Mais si le coût pour reconstruire Gentilly suivait les coûts en Ontario pour le nucléaire, Gentilly pourrait couter jusqu’à 7,6 milliards! Avant d’aller plus loin, fermons Gentilly et passons à des solutions plus écologiques. Sortir du nucléaire est une chance pour le Québec, Hydro-Québec et… l’environnement. Vive la Révolution Énergétique!