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C'est assez étrange mais Luxembourg produit des coureurs cyclistes et du café. Pour le vélo, ça commence à se savoir, mais pour le café, la production de Bruno reste assez confidentielle. Vous qui l'ignoriez, en effet, sachez qu'ici la bière s'appelle Simon, les pâtes Maxim, la peinture Robin et le café Bruno.
Au début je croyais que les moulins à café dans les centres commerciaux étaient une marque de l'attachement passéiste grand ducal, et puis, finalement, je me suis moi aussi converti au café en grains. En effet, il est torréfié sur place (ou presque), il est moulu juste au moment de l'achat, à la grosseur qui convient à votre cafetière (filtre ou expresso) et, dernier avantage, le café fraîchement moulu parfume le coffre de votre voiture plus agréablement qu'un arbre magique.
En fait, Bruno, avec son mode de commercialisation exclusif aux centres commerciaux Cactus, est un peu le précurseur du géant Nespresso (George Clooney en moins). En effet, si vous voulez acheter votre dose de Maragogype ou de Santos, il faudra prendre un ticket pour acheter le café au stand Bruno. Après le ticket pour le pain, celui du poissonier, celui du fromager et celui du boucher, vous aurez ainsi passé trois heures à faire vos courses (4 si vous prenez une Simon à la buvette, 5 si vous enchaînez avec une saucisse du vendredi sur le parking, pour financer l'Amicale des joueurs de quille d'Hespérange).