sur un inédit d’IsaBercée Peinture D’acrylique /Aqua:Eva 07/09. Merci à toi T’Isa.
Je vais poser mes doigts tout la haut rêver que tu es l’onde fluide comme l’eau Je vais soupirer souffler sur tes seins pour te faire perdre la verticale poser la langue sur les monts et joyaux creuser un peu les champs d’ombre avec le bout d’un doigt
Je vais respirer tout tes parfums promener ma bouche par besoin pour y récolter le sel et l’eau J’ai l’habitude tu vois je suis le porteur d’eau je récolte sur ta peau le miracle de la vie
Je veux aussi te faire lumière te caresser jusqu’au bout de la loi là bas si bas où tout écho se fait hors du tout moral Je serai loin si loin mais tout après encore plus près Te seras mon voeu liquide voeu d’une naissance à la vie qui se fait résultante à peine apparente et pourtant si forte
Mais tu es si fragile que de mes baisers je veux doucement t’enflammer d’où que tu partes que je sois juste ton étincelle et toi la Belle flamme qui court sur le maquis de mon coeur
Et si moi qui ne suis pas peintre je dépose mon pinceau le prendras tu entre tes mains le porteras tu à la bouche où prendras tu les couleurs si ce n’est tout au fond tout au fond qu’ensuite de ces gommes pastelles je puisse t’aimer sur le long cours
J’ai fleur de mes baisers ton coeur émerveilleux tes lèvres vermeilles qui s’ouvrent comme tout de toi je terrasse tes épines et là je plonge au mitan de toi moi ça y est c’est fait je suis le trait qui remonte tout droit vers ton coeur et j’y fais fondre la glace entre mes doigts il y a là cette ligne de partage des eaux qui te concerne toi
Ne jamais mourir pendant le Grand Cinéma quand dans ce film la mendiante se fait princesse mille fois que l’ogresse mange tout de moi encore et en corps d’autres et d’autres fois que la courtisane se plie entre mes doigts à chaque émotion à chaque mouvement de plaisir ravie que la danseuse devienne ma captive et pose le pas du cygne
“pas encore pas encore non pas encore fini reviens moi reste en moi toi c’est moi au moins pour une fois moi je suis toi jusqu’au bout de ce coeur que je tisse entre mes lèvres”.