Le magazine Livres Hebdo de Juillet (n°784) fait un état général des couvertures des livres de la rentrée littéraire 2009.
Les couvertures sont d’une importance capitale lors de la rentrée. Cette année ce sont 659 romans (dont 430 romans français et 229 romans étrangers) qui vont se retrouver sur les tables des librairies. La concurrence est rude comme chaque année, et les éditeurs doivent se démarquer : couleurs flamboyantes, bandeaux rouges, typographie exubérante, est-ce la clé ?
Contrairement à ce que l’on peut penser, ce n’est pas le clinquant qui domine cette année, mais le raffiné et l’élégance. Gilles Haeri, le directeur général de Flammarion parle “de préserver un espace un peu plus sobre pour mettre en valeur les textes et les univers des auteurs“.
La référence historique en matière de couverture en France est celle de la Collection Blanche de Gallimard, et beaucoup d’éditeurs en ont fait des variantes pour suivre cette lignée : P.O.L, les éditions de Minuit, Grasset, Stock etc… Mais si les éditeurs tendent vers l’élégance et le beau, c’est aussi par crainte. L’éditrice Elisabeth Samana explique que “plus nos livres sont beaux, plus ils donneront envie aux gens de les avoir dans leurs bibliothèques. Ce qui est une des solutions face au numérique.” Le livre papier doit donc jouer de sa dualité: contenu et contenant.
Livres Hebdo évoque la disparition des jaquettes en général, avec un soin particulier et attentif au bandeau, fer de lance de la promotion du livre. Le rouge est de mise, couleur vive par excellence, signification notamment de luxe, l'’émotion et la chaleur accueillante.
La typographie fait partie intégrante des choix graphiques des éditeurs, pour représenter le titre du roman, et le roman lui-même. Et l’image, place prépondérante dans la société depuis une dizaine d’années, est laissée de côté pour un retour à l’illustration graphique, ou juste à de la typographie.
Quelques exemples de couvertures:
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble