Mes craintes que le Grenelle de l’environnement ne se résume qu’à une gigantesque opération de communication suivie de mesures au rabais se renforcent de jour en jour. Mardi, le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, a déclaré souhaiter le doublement d'ici 2012 de la surface consacrée à l'agriculture biologique. Dit comme ça, ça sonne bien et c’est bon pour l’image verte du gouvernement. Mais si l’on regarde d’un peu plus près, on se rend compte que l’annonce du ministre s’apparente plus à un minimum syndical qu’à une grande révolution.