Sans qu'il soit paru officiellement, Le Monde publie déjà les conclusions de ce document. Toutefois, avant que ce rapport ne sorte, il faudra entendre toutes les parties en présence. Mais, pour l'instant, les experts mettent en cause l'attitude de la présidence qui a favorisé un recrutement douteux d'étudiants étrangers.
C'est cette pratique qui aurait conduit progressivement au trafic. Une fois arrivée sur l'université de Toulon, ces étudiants ne parlant presque pas le français n'auraient pas eu d'autres solutions que de payer pour obtenir des diplômes.
Désormais, la parole est aux accusés. Ensuite, la ministre de l'Enseignement supérieure tirera les conclusions qui s'imposent concernant cette enquête. Parallèlement, une instruction judicaire pour corruption suit son cours depuis mars.